L'Office national des aliments de bétail (Onab) a commencé, depuis, 2010, à encourager les agriculteurs à cultiver le maïs et le soja, deux produits importés à 100%. « Comme cette culture est d'été et a besoin de beaucoup d'eau, nous avons essayé d'encourager les agriculteurs du sud où il y a un potentiel important d'eau comme à Adrar et Ghardaïa, en offrant des prix attractifs comme celui de la culture du blé, à savoir 4 500 DA par tonne, en plus de la semence, des engrais et de l'accompagnement technique que nous leur assurons. En revanche, la production est récupérée par les unités de fabrication de l'aliment de bétail », a expliqué M. Yahi, PDG de l'Onab. Cette politique a donné lieu « à un fort engouement de la part des agriculteurs ». Ce qui a permis, selon lui, la progression de la superficie qui est passée de 500 ha en 2011 à 1 200 ha en 2012. L'objectif est d'atteindre 10 000 ha en 2013. M. Yahi souligne qu'il faudra produire 200 000 ha pour pouvoir répondre à la demande nationale, soulignant que le besoin du marché est de 3 millions de tonnes en maïs et 600 000 tonnes en soja.