La délégation italienne est composée des ministres Giulio Terzi (Affaires étrangères), Corrado Passera (Développement économique), Giampaolo Di Paola (Défense) et Mme Annamaria Cancellieri (Intérieur). Le deuxième Sommet algéro-italien prévu aujourd'hui, à Alger, sous la présidence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et du président du Conseil des ministres italien, M. Mario Monti, concrétisera un des engagements du premier sommet entre les deux pays qui s'était tenu en 2007, à Alghero en Sardaigne. Elle sera l'occasion de faire le point sur la coopération bilatérale et d'examiner les questions régionales et internationales. Elle a été préparée depuis des mois. M. Mourad Medelci s'était rendu à cet effet à Rome en février dernier. Lors de ce séjour, il avait indiqué que le développement des relations bilatérales pouvait « bénéficier d'une conjoncture assez favorable en ce qui concerne l'Algérie qui a lancé un plan de développement très ambitieux ». Un mois plus tard, son homologue italien, Giulio Terzi, était à Alger. Le Sommet d'aujourd'hui a été précédé par la réunion au début de ce mois à Rome, du comité de suivi de la coopération bilatérale dans un cadre de « partenariat renforcé ». Les deux parties entretiennent d'excellentes relations sur les plans politique et économique. Les deux parties envisagent d'identifier les secteurs en Algérie qui recèlent des potentialités pour lancer des projets de développement en partenariat. . La coopération dans sa dimension humaine, notamment la circulation des personnes en tant qu'« élément indispensable » pour le renforcement de la coopération économique et le lancement de projets d'investissement dans les secteurs public et privé sera au cœur des discussions. S'agissant des questions régionales et internationales d'intérêt commun, le sommet de ce mercredi se penchera notamment ur la situation dans la région du Sahel, en particulier, la crise au nord du Mali.