La psychose s'est installée chez les habitants de Constantine en milieu de semaine dernière. Deux autres meurtres s'ajoutent à ceux signalés samedi et dimanche derniers. En effet, la cellule de communication de la sûreté de wilaya a indiqué qu'un homme de 60 ans, père de sept enfants, a tué, à l'aide d'un couteau, son épouse, lundi à 13h dans une station de bus de la cité Kouhil-Lakhdar. La victime est décédée sur place, tandis son mari fut arrêté par les habitants alertés par des témoins de la scène. Quelques heures plus tard, une bagarre entre deux jeunes habitant dans le même quartier, cette fois à la rue Kaïdi-Abdellah (ex-rue Bienfait) a tourné au drame lorsque l'un d'entre eux, âgé de 25 ans, asséna un coup de couteau à son protagoniste au niveau de la poitrine. La victime, âgée de 21 ans, rendra l'âme au CHU. L'auteur, nous a affirmé le chargé de communication de la police, a été immédiatement interpellé et placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement. Par ailleurs, deux meurtres ont été signalés en début de semaine à la nouvelle ville Ali Mendjeli, distante de 20 km de Constantine. Samedi matin, un commerçant, âgé de 45 ans et originaire d'El Eulma (Sétif), a été retrouvé sans vie par son employé dans son local sis les Quatre chemins. La victime portait des coups au niveau du crâne. Selon nos informations, durant la soirée du vendredi, des agresseurs ont surpris ce commerçant qui se trouvait seul au moment de garer son camion. Ils lui ont asséné plusieurs coups sur la tête et lui ont volé un ordinateur portable ainsi que son portefeuille. Pour l'heure, les agresseurs courent toujours. Les éléments de la sûreté de wilaya ainsi que ceux de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour mettre la main sur les coupables. Enfin, dans la journée de dimanche, un homme répondant aux initiales de L. B., âgé 37 ans et père de trois enfants, a été retrouvé égorgé et gisant dans une mare de sang. C'est son épouse qui a fait cette découverte macabre, à son domicile, à la cité 864 logements EPLF de Ali Mendjeli. Ces crimes ont jeté l'émoi au sein de la population constantinoise.