Le président du Parti de la liberté et de la justice, Mohamed Saïd, a déclaré, hier, que « la responsabilité était une charge et non une forme de privilèges personnels ». Au cours d'un meeting populaire tenu à Bab-Ezzouar, M. Mohamed Saïd, a souligné que la responsabilité qui incombera aux élus locaux (APC et APW) sous entend « éthique morale, intégrité et abnégation », qualifiant la responsabilité « de braise entre les mains de celui qui la porte, et de legs dont on est dépositaire et non d'un privilège ». Les candidats en course pour des sièges aux assemblées communales élues « ont pris en compte les apparences mais ont négligé les préoccupations des citoyens », a ajouté M. Mohamed Saïd. « C'est sur cette base que le PLJ a institué des critères dans le choix de ses candidats à ces élections, à savoir l'éthique morale, l'intégrité, la compétence, la bonne gouvernance, l'abnégation et le volontarisme pour l'intérêt de la patrie », a-t-il poursuivi. « Toutes ces valeurs morales feront de l'élu le véritable représentant des citoyens », a-t-il ajouté, soulignant que les candidats de son parti, « une fois élus, auront des comptes à rendre tous les ans, pour l'évaluation de leur travail. Il appartiendra ensuite aux citoyens qui les ont élus de leur retirer leur confiance ou de les maintenir, car la responsabilité est partagée aussi bien par le citoyen que par l'élu ». Le président du PLJ a estimé que « le changement doit commencer d'abord par les mentalités » et que le citoyen « veut l'application effective des programmes et non écouter des discours pédants que l'élu ne saura pas réaliser ». Il a appelé à la surveillance des urnes lors du scrutin de jeudi prochain conformément aux dispositions prévues par la loi, « pour déjouer toute tentative de fraude », a-t-il conclu.