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18 ans après la disparition de Mohamed Boudiaf : Quand le fils évoque le père
Publié dans Horizons le 28 - 06 - 2010

«Le 29 juin me rappelle une date où la quasi-totalité du peuple algérien a versé des larmes. Un souvenir douloureux». C'est ce que nous a déclaré, hier, Nacer Boudiaf, à l'occasion du 18e anniversaire de la disparition tragique de «Si Tayeb El Watani», son père. «Le retour de Boudiaf fut un immense espoir pour toute une nation», souligne Nacer Boudiaf.
Les Algériens lui avaient accordé leur confiance et ont manifesté ce sentiment. Avec du recul, le fils pense «sincèrement» que l'envergure et la personnalité de Mohamed Boudiaf ont évité à l'Algérie de sombrer dans une guerre civile. Mais malheureusement, comme il le souligne, il n'a pas eu le temps de réaliser ce qu'il désirait entreprendre. «A mon avis, nous avons raté un tournant historique» a-t-il soutenu.
En 1992, les dirigeants du pays décident de le rappeler de son exil au Maroc, à l'âge de 72 ans. «A son retour, le 16 janvier 1992 quand il a voulu que les meilleurs hommes et femmes deviennent les dirigeants de ce pays, il est assassiné», se souvient son fils. Selon ce dernier, au début des années 1980, l'ambassadeur d'Algérie à Paris avait proposé à Boudiaf de rentrer au pays et bénéficier de ses indemnités mais en s'abstenant de faire de la politique. Mohamed rejeta la proposition l'assimilant à une tentative de corruption.
Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à Ouled Madi dans la wilaya de M'Sila. Après avoir effectué ses études dans sa région natale, il devient fonctionnaire. Adjudant dans l'armée française, en 1942 durant la Seconde Guerre mondiale, il est commis au service des contributions à Jijel, puis envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino aux côtés de Krim Belkacem, Larbi Ben M'Hidi et Rabah Bitat (qui servaient dans des divisions différentes).
Après les massacres de Sétif de 1945, Mohamed Boudiaf s'engage dans les mouvements nationalistes algériens et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l'Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). L'OS est démantelée par la police française en 1950. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.
Il rentre en Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) dont il est élu président. Après l'échec du CRUA, il fait partie, une nouvelle fois comme coordonnateur général, du «groupe des 22», qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine.
À l'issue du congrès de la Soummam en août 1956, il devient membre du CNRA (Conseil national de la révolution algérienne). Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d'autres chefs du FLN, par l'armée française suite au détournement de l'avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d'État du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), à sa création, puis vice-Président en 1961. Il est libéré le 18 mars 1962 après les accords d'Évian.
Après l'indépendance il s'exile durant près de 28 ans.


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