Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), tiendra une réunion de ses membres, les 21 et 22 décembre, consacrée exclusivement aux dernières retouches du 4e congrès, dont la date sera connue à l'issue des travaux. C'est ce qu'a indiqué le coordinateur du Cnes, Abdelmalek Rahmani, joint par téléphone. Justifiant les multiples reports du congrès par des problèmes organisationnels, puis par les dernières élections locales, il affirme que « la date de la tenue du congrès ne sera pas au-delà du mois de janvier prochain, maintenant que le gros des préparatifs est fait ». M. Rahmani souligne, comme « dernières retouches », la restructuration prochaine des sections locales des universités de Guelma, Khenchela et celle des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun. Le porte-parole des enseignants universitaires, aux commandes de l'organisation depuis 2007, a laissé entendre sa probable candidature pour un second mandat. « Au départ, j'avais décidé de passer le flambeau aux autres et ancrer le principe de l'alternance au sein de l'organisation, mais, depuis quelque temps, je pense à l'insistance de mes camarades qui espèrent me voir encore à la tête de l'organisation ». Invité à s'exprimer sur le mot d'ordre de grève brandi par la Fédération nationale des personnels du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rahmani suppose des « manipulations qui peuvent être à l'origine de la démarche », puisque, dira-t-il, les revendications de la fédération ont déjà été formulées par le Cnes en 2008. En sus de la régularisation des enseignants contractuels, la fédération demande la révision du statut particulier, du régime indemnitaire et l'unification de la prime de rendement.