Quel que soit le résultat de l'EN à la CAN 2013, Halilhodzic restera à la tête de l'EN », a déclaré le patron de la FAF et d'ajouter : « Il ne faut pas oublier que Halilhodzic est lié par contrat avec la FAF. Autrement dit, il ne peut pas partir sans l'accord de cette dernière. C'est vrai que notre objectif à la CAN est d'atteindre le dernier carré. Maintenant, s'il échoue, ce ne sera pas la fin du monde. Il faut apprendre à accepter la défaite. Il ne faut pas non plus oublier qu'il a déjà réussi le premier défi en menant l'équipe à la CAN, en attendant le Mondial 2014 ». « Outre les objectifs qui lui ont été assignés, Halilhodzic a été chargé de bâtir une équipe d'avenir et compétitive. Avec les joueurs de talent qui émergent, je pense qu'il est en train d'accomplir son boulot convenablement ». « L'Algérie candidate à l'organisation de la CAN 2019 » Le membre du comité exécutif de la CAF et de la FIFA nous apprendra que l'Algérie va presenter officiellement sa candidature pour l'organisation de la CAN 2019. « Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tahmi, m'a fait part de son souhait de voir l'Algérie abriter une compétition internationale d'envergure ». Raouraoua fera savoir que le MJS va bientôt construire de grands stades pour pouvoir accueillir un tel rendez-vous dans le cas où la CAF viendrait à attribuer son organisation à l'Algérie. Il s'agit des enceintes de Baraki et Douéra. « Je n'ai pas barré la route à Madjer » Evoquant la prochaine assemblée générale élective de la FAF prévue le 7 mars, Raouraoua a tenu à préciser que les conditions d'éligibilité à l'élection de l'instance fédérale sont fixées par les statuts de l'AG de la FAF et non par lui comme l'avaient laissé entendre certains. « J'entends dire que Raouraoua a mis des barrières pour empêcher telle ou telle personne à se présenter à la présidence de la FAF. Il faut savoir que les conditions de candidature sont fixées par les statuts de l'instance fédérale, et ce n'est pas moi qui les fixe ». Raouraoua, qui postule pour un troisième mandat à la tête de l'instance fédérale, fera même savoir que « jusqu'à présent, aucune personne n'a retiré le dossier de candidature et ce, depuis le 1er décembre, date du début d'enregistrement des candidatures ». Il s'est dit, par ailleurs, « heureux et même comblé » si l'ex-star de l'équipe nationale, Rabah Madjer, postulait à la présidence. « Je n'ai jamais postulé à la présidence de la CAF » Le conférencier a profité de l'occasion pour souligner qu'il n'a jamais été question pour lui de briguer un mandat à la tête de la CAF « J'étais étonné d'entendre dire que Raouraoua convoitait la présidence de la CAF. Puisque l'occasion se présente, je tiens à informer que cela ne sera jamais le cas Qtant que Issa Hayatou est à la tête de cette instance. Hayatou est un ami de longue date, j'ai des liens avec lui plus que fraternels. Il ne m'est jamais venu à l'idée de prendre sa place », a-t-il expliqué. « Le professionnalisme, une question de gestion » Raouraoua a abordé plusieurs sujets ayant trait à la gestion de la FAF, l'arbitrage, l'EN A' et la gestion du professionnalisme. A propos de ce dernier, Raouraoua dira : « Ce n'est pas du jour au lendemain qu'on pourra concrétiser le projet du professionnalisme. Actuellement, chez nous, il n'y a qu'un club ou deux qui répondent aux exigences du professionnalisme. J'espère que l'expérience de l'USMA fera des émules ». « Il faudrait que les gens comprennent que le professionnalisme, ce n'est pas uniquement l'argent. C'est aussi une question de gestion ». Pour étayer ses dires, Raouraoua dira : « Sur les 25 joueurs africains évoluant en Ligue 1, huit n'ont pas joué le moindre match durant la phase aller. Le comble, ce sont des joueurs très bien payés. Du gaspillage ! ».