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« Qui a la légitimité à Bamako pour demander à l'ONU une intervention militaire ? »
le forum géostratégique d'El Moudjahid se penche sur la résolution 2085
Publié dans Horizons le 07 - 01 - 2013


Bien avant cette résolution qui a été adoptée après moult valses-hésitations, dira Khelfane Karim, un spécialiste du Conseil de sécurité, nous avons eu droit à la 2056 et la 2071. Deux textes, explique-t-il, qui constituaient une véritable feuille de route pour le règlement de la crise malienne. « Avec la 2085, le Conseil de sécurité montre clairement qu'il a une approche globale, au grand dam de ceux qui veulent ‘'saucissonner'' cette crise », dira-t-il. D'où, poursuit-il, son option pour deux axes. Le premier, politique, c'est-à-dire la recherche de la solution par des voies pacifiques, le second militaire, si le premier échoue. Deux axes, dans lesquels l'Algérie se reconnaît, rappelle-t-il, avant de faire état des critiques de certaines ONG internationales à cette résolution qui ne fixe aucun calendrier précis pour l'éventuelle intervention militaire de la Cédéao, appuyée par l'Occident en moyens aériens, le renseignement et la logistique. Dans la foulée, il cite Amnesty qui se demande comment une force africaine de 3.300 hommes pourrait rétablir l'ordre sur les 2/3 du Mali, actuellement, aux mains des groupes armés, et le Comité international de la Croix-Rouge qui estime à 2 millions, au bas mot, le nombre de réfugiés et/ou de déplacés, dès le début de l'intervention. « Cette résolution, qui demande l'ouverture de plusieurs chantiers, dont la reconstruction de l'armée, de l'Etat malien effondré et des relations des civils avec les militaires, l'ouverture d'un dialogue inclusif, pose un problème par sa demande de la tenue d'élections avant avril 2013 », fait remarquer le professeur M'hand Berkouk, président de Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires. « ll est quasi certain que les conditions fixées pour cette élection ne pourraient être respectées », dira-t-il, avant de faire part de deux observations, sous forme d'interrogations, aux rédacteurs de la 2085. La première sur l'éventuelle intervention militaire. Contre qui ? Le terrorisme, le crime organisé ou pour aider le Mali à préserver son unité territoriale ? La seconde porte sur l'occultation des instruments régionaux, comme les pays du champ. « Aujourd'hui, il faut redouter, en cas de déploiement militaire, une sanctuarisation horizontale du terrorisme, vers le Niger et la Mauritanie, deux pays pauvres et sans grandes ressources et, surtout, vers la Libye », ajoutera-t-il. Medjahed B., un spécialiste des affaires sécuritaires, qui estime que le Mali a perdu sa cohésion interne, rappelle une évidence : « Aucune armée étrangère n'a quitté le pays où elle est intervenue. Souvent, ces armées qui semblent dire : « laissez-nous détruire vos pays pour les reconstruire », s'y plaisent. « Qui a la légitimité à Bamako pour demander à l'ONU une intervention militaire ? », s'interroge N. Amrani, un colonel à la retraite, convaincu que l'intervention étrangère sera l'œuvre d'extra-africains. Pas seulement « qui a armé le Mujao, Aqmi ? », indiquera-t-il, rappelant que la Libye a été détruite par les bombardements aériens.

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