Le président du parti, Belaïd Abdelaziz, a mis l'accent, lors son intervention, sur « la nécessité d'accorder une importance à la gestion des commune, selon les règles de transparence et d'équité ». Il a exhorté ses élus « à mieux coordonner avec les autres élus qui composent les assemblées locales, mais aussi avec les élus du parti siégeant dans d'autres municipalités, afin de dégager une meilleure formule possible en matière de gestion ». Pour lui, « il ne faut surtout pas agir en amateur, notamment dans l'octroi des marchés qui impose le respect des lois ». Evoquant les résultats obtenus par le parti lors des précédentes élections, le président du Front El Moustakbal a qualifié ceux-ci « d'encourageants et augurent d'un meilleur avenir pour le parti ». Annonçant la tenue du congrès du parti en juin ou juillet prochains, il indiquera que « la réussite de ce congrès est tributaire de l'implication entière de nos élus ». « Le congrès est d'une importance capitale », insistera M. Belaïd. Car, il élira une nouvelle direction. Il aura également à asseoir « une nouvelle vision et un nouveau programme sur lequel travaillera le parti à l'avenir ». Ce dernier reconnaîtra « que le parti n'est pas présent au niveau des 1 500 communes que compte le pays. C'est un signe que des efforts en matière de structuration attendent les militants ». Evoquant la révision de la Constitution au cours d'un point de presse, il a fait savoir que son parti a mis en avant pas moins de dix propositions déjà transmises au Premier ministre. Ainsi, le Front El Moustakbal est favorable à la limitation des mandats présidentiels. Il préconise aussi « la création d'une structure nationale chargée de l'organisation et de la surveillance des élections, afin de consacrer la démocratie ». S'agissant du système politique, il s'est montré évasif, se contentant de souligner que l'essentiel, « c'est le respect des les lois et de la Constitution ». Pour lui, « le système parlementaire est loin d'être le mieux approprié ». A l'en croire, « l'application de ce système exige des parlementaires crédibles ayant des capacités intellectuelles et politiques ». Il fait remarquer, toutefois, « que ce n'est pas le cas chez nous ». Enfin, à propos de la crise au Mali, le président d'El Moustakbal a dénoncé « l'intervention étrangère ».