Photo : Slimene S.A. Les associations activant dans le domaine environnemental ont jusqu'au mois de septembre pour concevoir un projet et choisir un quartier où elles devront le réaliser. Les trois meilleurs projets seront primés et seront même pris en charge financièrement par le ministère de l'environnement lequel, prévoit également un accompagnement matériel et technique et une formation par le conservatoire national des métiers de l'environnement. Ce qui est attendu de ces associations de proximité c'est de contribuer en soutien aux communes pour l'amélioration de l'hygiène et la propreté des quartiers par des actions concrètes et participatives autour de mini projets de collecte sélective et de récupération de la fraction valorisable des déchets ménagers et assimilés. Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, intervenu, jeudi, lors d'une réunion regroupant un certain nombre d'associations de proximité, a expliqué qu'il est impératif que le projet choisi soit maîtrisable. Comme critère, il doit avoir un degré d'acceptation par la population pour assurer sa participation. La démarche s'articule, selon lui, sur l'identification du quartier pilote, l'évaluation et l'état des lieux du quartier, l'identification des besoins, la sensibilisation de la population et la présentation du projet au comité local d'évaluation co-piloté par la direction de l'environnement et la commune. Dans le même sillage, le ministre a souligné que cette action s'inscrit dans le cadre du programme de gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés (PROGDEM). De leur coté, les associations se sont montrées disponibles. Le plus important pour elles, c'est de respecter ce travail de complémentarité et de les laisser accomplir leur mission. Dans ce cadre, elles ont déploré les agissements de certains p /APC qui, selon elles, bloquent toute action associative. « Nous avons l'impression que les p-APC ne donnent pas beaucoup d'importance aux associations qui soulèvent des problèmes d'ordre environnemental. Nous faisons des rapports sur l'état des plages par exemple, mais la commune ne le prend pas en charge », souligne la secrétaire générale de l'association, Mme Fatiha Afiane Cœur bleu d'Alger, une association dont la mission principale est le développement de l'archéologie sous-marine.