La Coordination nationale des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN) compte entamer une grève nationale les 18, 19 et 20 février. C'est ce qu'a indiqué, hier, un communiqué de cette entité syndicale, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Il est prévu, aussi, l'organisation d'un sit-in, le deuxième jour de la grève, au niveau des directions de l'éducation des 48 wilayas. Le recours à ce mouvement de protestation est motivé par « l'attitude du ministère de l'Education qui continue d'ignorer les revendications de cette corporation qui compte 130 000 salariés », a affirmé le chargé de communication du SNTE, Abdelkrim Aït Hamouda. Les corps communs, selon lui, n'ont pas bénéficié des augmentations salariales décidées par la tutelle. Il a dénoncé, dans ce contexte, ce traitement « discriminatoire » en comparaison des autres catégories du secteur. « Le ministère n'a jamais voulu changer sa position initiale soutenant que les corps communs ne dépendent pas de son département mais du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Raison pour laquelle on continue à les marginaliser en dépit de la légitimité de leurs revendications », dit-il. La Coordination est plus que jamais déterminée, selon lui, à poursuivre la protestation jusqu'à la satisfaction de ses doléances. Celles-ci s'articulent autour de l'augmentation de la prime de rendement (40% au lieu de 20% actuellement), la création d'une prime de risque, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels. Le relèvement du point indiciaire à 100 DA, l'abrogation de l'article 87-bis de la loi 90-11, la réinstauration des primes de permanence et de bonification et la titularisation des contractuels figurent, également, dans la plateforme des revendications de la Coordination.