Karim Tabbou, l'ancien premier secrétaire du FFS, compte présenter, à la fin de cette semaine, le dossier de demande d'agrément de son parti, l'Union démocratique et sociale (UDS). A cette occasion, il a souhaité une rapide obtention du quitus de la part du ministère de l'Intérieur pour pouvoir entamer l'opération d'adhésion des militants dont il compte récupérer une partie d'eux du FFS. « Notre parti, qui a mis en place toutes les structures, est fin prêt pour entrer sur la scène politique. En attendant, nous restons en berne tant qu'on n'a pas encore été autorisé par le ministère de l'Intérieur », précise-t-il. Concernant sa base militante, Karim Tabou estime qu'il ne va pas courir derrière les gens pour les faire adhérer. « Je lance, à cette occasion, un appel, à ceux qui sont convaincus par notre programme politique qui œuvre pour mener la lutte pour les libertés individuelles et collectives, les droits de l'Homme et tous les pluralismes politique, linguistique, culturel, syndical ». Evoquant son programme politique, Karim Tabou compte éviter les erreurs commises durant son passage à la tête du parti d'Aït Ahmed pour imposer l'UDS en tant que parti d'opposition et d'alternative politique.