Le DG de l'administration pénitentiaire, Mokhtar Felioune, a indiqué, dans une allocution lue par son adjoint, que cette rencontre est la deuxième du genre après celle tenue en Jordanie. Il a rappelé que la coopération avec l'Organisation internationale de la réforme pénale ne date pas d'hier et les objectifs tracés sont en train de prendre forme graduellement. Il s'agit d'initier des sessions de formation au profit des magistrats, des services de police et de la gendarmerie, des chargés de la protection des mineurs, des psychologues, des agents des centres pénitentiaires et de la société civile autour d'une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. Après avoir consacré une coopération « efficiente » jusque-là, la PRI a décidé d'adopter un autre projet avec nouvelle une approche des droits de l'Homme dans les prisons et la protection des catégories fragiles dont les mineurs, les personnes âgées, les femmes, les handicapés et les étrangers. Cette rencontre a donc pour objectif d'évaluer ce qui a été fait et tracer un plan d'action pour l'avenir. Elle permettra aussi de coordonner les efforts et l'échange d'expériences entre les pays arabes dans ce domaine, a souligné M. Felioune, ajoutant que l'expérience algérienne sera présentée au cours de ce séminaire. De son côté, la directrice régionale de la réforme pénale, Mme Djaber Taghrid, a insisté sur la réinsertion des prisonniers au sein de la société. Pour ce qui est de l'Algérie, elle a relevé les « progrès notables » enregistrés dans le domaine de la prise en charge des prisonniers et la « modernisation » des prisons qui sont, a-t-elle dit, « aux normes internationales ». Pour sa part, la représentante de l'Organisation suédoise de la coopération internationale, Mme Mouna Berghout, a mis l'accent sur le respect des droits de l'Homme, la liberté d'expression et la bonne gouvernance.