La ville touristique de Marrakech a abrité, hier, les travaux du 35e congrès de la Confédération africaine de football, suivis de l'élection du président et du comité exécutif. Candidat unique après le rejet de la candidature de l'Ivoirien Anouma, dont le recours avait été débouté par le TAS, le Camerounais, Issa Hayatou, a été réélu à l'unanimité à la tête de la CAF pour un nouveau mandat quadriennal. Le plébiscite du natif de Garoua a eu lieu en présence de grands noms du football mondial, à l'instar du Suisse, Joseph Sepp Blatter, président de la Fédération internationale (FIFA) et de son homologue de l'instance européenne (UEFA), le Français Jean-Michel Platini. La réélection de Hayatou ne relève nullement de la surprise dans la mesure où l'assemblée générale de la CAF lui était largement acquise. On reconnaît au Camerounais ses vertus managériales et sa grande contribution au développement du football africain. En effet, celui-ci a enregistré, sous la conduite du président Hayatou, un bond aussi bien qualitatif que quantitatif. Continent déshérité, l'Afrique a réussi à relever le défi d'organiser une coupe du monde en 2010 en Afrique du Sud, alors que le Maroc s'apprête à abriter un mondial des clubs. S'y ajoute la révision à la hausse du nombre de pays africains participants au Mondial, qui est passé de 2 à 5 nations. En ouverture de ces travaux du 35e congrès de la CAF, Blatter n'a pas tari d'éloges à l'égard du Camerounais, mettant en valeur ses vertus et sa participation au développement de la balle ronde africaine. Les deux hommes devaient animer, hier à Marrakech, une conférence de presse. Par ailleurs, les élections du comité exécutif de la CAF ont enregistré la réélection du président de la Fédération algérienne, Mohamed Raouraoua, au sein de cette structure. Une nouvelle victoire pour l'homme fort de la Fédération algérienne qui avait été, rappelle-t-on, plébiscité, jeudi dernier, à l'hôtel Sheraton par l'assemblée générale de la FAF.