L'ouvrage intitulé « Sauvons nos salles de cinéma », de Louhal Noureddine, est présenté à la presse à la cinémathèque de Tizi-Ouzou. Ce livre est édité par le Festival du film amazigh et préfacé par la ministre de la Culture. « Cet opus se veut cette bouteille jetée dans l'oued de l'inculture et impropre à la consommation ». S'il en est, « Sauvons nos salles de cinéma » se veut également ce cri de détresse pour y amener les autorités à se pencher au plus vite au chevet d'un bouquet d'enseignes devenues borgnes par la force de l'abandon », indique le commissaire du Festival. « D'ailleurs, l'aubaine est d'autant belle, sinon d'actualité en cette année bénie de 2013, où l'on ne parle que du renouveau du 7e Art. De la sorte, « Sauvons nos salles de cinéma » est venu à point nommé pour prêter main-forte à l'autorité qui n'en cache pas sa volonté politique de reconquérir un patrimoine laissé longtemps en désuétude. D'ailleurs, l'idée est généreuse de vouloir rattraper, par ricochet, le temps afin de réconcilier le cinéphile d'hier et d'aujourd'hui avec la fréquentation de nos salles dites obscures », poursuit-il. On y reviendra.