Dans son dernier numéro, la revue mensuelle de l'APN, El-Djeïch, est revenue sur le colloque sur la formation et l'instruction au sein de l'Armée de libération nationale, organisé du 12 au 13 février dernier par la Direction de la communication de l'information et de l'orientation. Avec en titre « La volonté de renforcer les rangs », le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, a indiqué, dans son allocution, que « la révolution algérienne n'était pas seulement une lutte pour libérer le pays du joug colonial mais, par ses objectifs sublimes et sa dimension nationale et humanitaire, elle était, également, porteuse d'un projet d'une société intégrée, dont le leitmotiv était de combattre toutes les séquelles négatives et dangereuses aux plan religieux, culturel, linguistique, économique et social et même psychologique et moral, que le colonialisme français a voulu introduire au sein de la société algérienne ». D'anciens maquisards sont intervenus pour relater leur rôle dans la formation et l'instruction au niveau de des bases de l'ouest et l'est comme le centre de Béja en Tunisie qui est considéré comme le premier noyau de formation. L'éditorial de la revue aborde l'aspect du développement et de la sécurité, deux facteurs proportionnels indissociables l'un de l'autre. « Parier sur le développement et la prospérité de l'individu et la promotion de son niveau de vie exigent la sécurité dans le sens le plus large du terme », écrit l'éditorialiste. La revue a publié, aussi, un reportage sur le rôle du service d'appareillage de l'hôpital militaire universitaire spécialisé, dans l'amélioration de la qualité de vie des blessés. Un centre qui a pour mission d'apporter une aide technique aux personnes en situation de handicap physique par la fabrication d'appareils orthopédiques personnalisés. L'autre dossier traité par la revue El-Djeïch est celui relatif au sort de la femme dans les conflits armés internes. Ainsi, l'article rappelle que, selon les statistiques des Nations unies, il y a eu environ 5 millions de viols en 15 ans dans la seule région des Grands-Lacs (Congo démocratique, Rwanda, Ouganda et Burundi). Dans ses pages histoire, la revue El-Djeïch s'étale sur les origines historiques de la stratégie militaire algérienne (1954-1962).