Candidat à la présidentielle de 2014, l'ex-chef du Gouvernement, Ahmed Benbitour, a estimé, hier, que le prochaine élection constituera un rendez-vous important pour la concrétisation du changement espéré par le peuple. S'exprimant sur le sujet, lors d'une rencontre débat organisée, hier à Alger, par le parti Jil Jadid, M. Benbitour indique qu'« il est temps de restaurer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés et que la prochaine présidentielle constitue une occasion propice ». Un tableau peu reluisant de la situation générale prévalant au pays a été dressé par le candidat pour appuyer son désir de changement. Il cite, à ce propos, l'absence de partage équitable de la richesse, l'ignorance galopante, la dépendance aux hydrocarbures et la corruption généralisée. Ces éléments se sont répercutés, poursuit-il, d'une manière directe sur la société qui n'a que la violence pour exprimer ses préoccupations. Pour l'ancien chef de l'exécutif, le changement ne passera pas nécessairement par la révision de la Constitution, mais à travers une transition pacifique où les principes de la liberté et de la transparence seront les seuls modes d'emploi. Le même point de vue est développé par le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, qui voit dans la future élection présidentielle un rendez-vous pour le sursaut démocratique. Tout comme M. Benbitour, il cite des aspects négatifs qui, dit-il, continuent de gangrener la situation au pays : les taux de croissance faibles, la dépendance alimentaire, la bureaucratie et la dégradation du système éducatif. Les deux hommes ont, dans une déclaration commune, appelé à la constitution d'une alliance stratégique pour une mobilisation de toutes les forces vives, dans l'objectif est d'assurer une élection présidentielle transparente.