Photo : Mahdi I. Le concert de la diva de la musique arabe, Majda Roumy a bien eu lieu dimanche soir au théâtre de verdure du Casif. Seulement, l'organisateur de cette soirée qui est l'ONCI (office national de la culture et de l'information), s'est bien malheureusement retrouvé face à un problème très gênant : des coupures intempestives de courant électrique qui ont laissé un goût d'inachevé. La diva de la chanson arabe, Majda Roumy a animé deux concerts événements à Batna et à Alger. Un décor soigné, sur scène, l'artiste était accompagnée d'une trentaine de musiciens (entre chorale et orchestre), dirigés par le célèbre maestro, Ellie Al Aliya. A cette soirée, des ministres et presque l'ensemble du corps diplomatique accrédité en Algérie et des intellectuels de la trempe d'Ahlam Mostghanemi étaient présents à cette mémorable soirée. Dans une longue robe foulard couleur blanche et noire, une coiffure chic et soft, un maquillage discret, un sourire gracieux et remarquable, Majda Roumy fait son entrée sur scène aux alentours de minuit sous de forts vivats et d'intermittentes salves de youyous. Elle revient nous bercer de sa douce voix et de ses chansons d'amour. Un show à couper le souffle. L'artiste qui a chanté les poèmes du célèbre poète syrien Nizar Qabbani n'a pas laissé indifférente l'assistance très nombreuse qui s'est délectée de morceaux de son riche et varié répertoire, alternant au gré de l'actualité, mélodies d'amour et de paix, a donc interprété «Yassalouni alayki nass» «Kalimat», «Ghani», «Aynak» ou encore «Bil kalbi khabini». Attraction de la soirée, Majda Roumy interprète de sa voix suave une chanson du terroir «Ana Lawliya» et a également rendu un hommage au maître de la chanson chaabi, le regretté El Hachemi Guerrouabi à travers la chanson «Allo Allo». Un moment de grande joie pour les amoureux du Q'cid.