La deuxième soirée de la 46e édition du festival de Carthage a été marquée par un concert exceptionnel de la diva libanaise Majda El Roumi, qui s'est produite face à un public conquis et totalement sous le charme de cette princesse des anciens, romantique de surcroît ! Majda El Roumi, vêtue dans une somptueuse tenue traditionnelle du Maghreb — un caftan avec une veste en fils d'or — a revisité tous ses plus grands succès. Elle a, en fait, offert un medley de ses plus belles chansons. Elle a entamé son tour de chant par Aâslama : une chanson dédiée à la Tunisie et au festival surtout. “Le premier festival auquel j'ai pris part, en 1980, c'était celui de Carthage, ici même”, a-t-elle déclaré, avant d'enchaîner son titre Aâm yesalouni. Elle a, entre autres, interprété les titres Laou, Iâtazalt el gharam, Ma hada biyâabi et la célébrissime Kalimat. Avec classe et grâce, Majda El Roumi a donc repris ses plus beaux standards qui n'ont pris aucune ride, communiant ainsi avec un public largement conquis et aux anges, durant une soirée étoilée et illuminée par une diva qui a survécu à la nouvelle vague de la musique arabe par la qualité de ses paroles et l'authenticité de sa musique. L'étoile de Majda El Roumi a brillé haut et fort, sur l'antique théâtre de Carthage. Elle a ensuite chanté deux mythiques chansons tunisiennes, de Hédi Jouini, Samra ya Samra et Lamouni li gharou meni.Par ailleurs, le festival de Carthage recevra le 29 juillet, la star algérienne Idir, qui mettra, sans doute, le feu. Et c'est le seul artiste algérien prévu dans ce festival.