La date du congrès extraordinaire du RND sera arrêtée, avant le 17 avril, lors de la prochaine réunion du conseil national conformément à l'article 46 du statut particulier du parti. Ce dernier stipule qu'en cas de décès ou de démission du secrétaire général, le conseil national se réunit obligatoirement pour constater la vacance et désigner un intérimaire qui en assure les missions et qui doit convoquer un congrès extraordinaire pour élire le SG et ce, dans un délai maximal de trois mois à compter de la date du constat de la vacance. Malgré les « contretemps » enregistrés du fait de l'agenda officiel du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et SG par intérim du parti, le RND veut être dans les délais pour le renouvellement de ses structures. Mme Nouara Saadia Djaafar, porte-parole du parti, a précisé que les instances du RND continuent à travailler normalement, ainsi que le comité technique national qui se réunit presque « chaque semaine » en prévision de la session extraordinaire du conseil national. Qu'en est-il des redresseurs ? Mme Djaafar a laissé entendre que certains d'entre eux continuent à faire « du bruit », mais sans pour autant déteindre sur l'ambiance interne. Ils devraient, selon elle, se calmer lorsqu'ils assisteront à la session du conseil national ayant pour principale mission d'arrêter la date du prochain congrès du parti. Mme Djaafar se montre sereine d'autant qu'elle affirme que « les choses sont sur la bonne voie », précisant que « les cadres représentant les redresseurs font partie du comité technique et peuvent contester tout ce qui est contraire à leur principe ». Il faut préciser que le comité technique a tenu une réunion cette semaine, sous la direction de M. Bensalah, durant laquelle il a été procédé à la répartition des tâches entre les dix membres de l'instance chargés de l'élaboration des documents qui seront soumis à la session. Les participants à la réunion ont, également, adopté le principe de mise en place d'un mécanisme « pour l'intégration et la réintégration des militants afin d'unifier les rangs et renforcer l'esprit de cohésion ». Ce qui a été apprécié par Mme Djaafar qui affirme que le fait de bannir l'exclusion est un signe de « bonne santé » et de « bonne foi ».