L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation observera, aujourd'hui, une grève nationale. C'est ce qu'a annoncé, hier, son président, Sadek Dziri. La grève, qui concernera tous les corps affiliés à l'Union, entre autres, les corps communs, les agents et les conseillers de l'éducation, sera suivie par la tenue de rassemblements devant les 50 directions de l'éducation au niveau national. M. Dziri indique que ce mouvement touchera les trois paliers de l'enseignement. Il dénonce le fait que les revendications des travailleurs soient restées lettre morte.Celles-ci s'articulent autour de la révision du statut particulier des fonctionnaires du secteur à travers l'amendement de 10 points. Il cite le cas des enseignants du primaire et du moyen qui doivent, selon lui, être classés, respectivement à la 11 et 12. Il est question, également de la généralisation de la prime de rendement à hauteur de 40% avec effet rétroactif de 2008, de la révision de la classification, de l'augmentation de la prime de rendement à 40% au lieu de 20% actuellement, de la création d'une prime de risque ainsi que de l'octroi aux enseignant du sud de la prime de zone. « La tutelle ne veut toujours par assumer ses engagements, pourtant discutés et consignés dans différents procès verbaux communs », soutient, pour sa part, le chargé de communication de l'UNPEF, Messaoud Amraoui. Sadek Dziri annonce, également, une grève pour le 17 avril prochain, suivie d'un rassemblement devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. S'agissant du débrayage des travailleurs du sud et des Hauts-plateaux, entamé lundi dernier, et qui prendra fin aujourd'hui, l'UNPEF s'est félicité du taux d'adhésion, selon le communiqué rendu public, hier.