L'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (Unpef) a indiqué, dans un communiqué rendu public hier, que son syndicat a décidé d'entamer une journée de débrayage le 24 octobre devant le ministère de l'Education. La décision avait été prise lors de son conseil national tenu le 9 octobre dernier et qui a regroupé les représentants des 48 wilayas, d'entamer une grève d'une semaine (du 10 au 16 octobre), et ce, après un long débat. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, a indiqué que les trois corps de l'éducation, à savoir les corps communs, les travailleurs professionnels et les agents polyvalents et de sécurité ont été lésés du fait de leur non-intégration dans le secteur de l'éducation. En plus de ce point, il revendique l'amélioration de leur situation sociale, la revalorisation du régime indemnitaire, l'octroi de primes de contraintes liées à la profession, dont la prime de risque, de qualification et de permanence, tout en relevant la notation de la prime de rendement à 40%, comme c'est le cas pour les autres corps de l'éducation et avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. En outre, il s'agit des coordinations représentant les adjoints de l'éducation, les conseillers d'orientation scolaire, les corps communs, les services d'intendance. «Nos revendications portent essentiellement sur l'intégration de ces trois corps dans le secteur de l'éducation et le déblocage de l'argent des œuvres sociales», a indiqué le communiqué. Il a aussi estimé que les travailleurs du secteur sont lésés par rapport aux autres corporations. «Des primes spéciales à l'éducation pour être au niveau des autres corps de la Fonction publique, à l'exemple de la prime de qualification et de pédagogie», a-t-il souligné. L'Unpef maintient sa session ouverte et appelle tous les travailleurs tous corps confondus à se mobiliser pour faire réussir cette action de protestation.
