La grève déclenchée, il y a deux jours, par les syndicats des contrôleurs aériens français, a perturbé la programmation des vols en partance et en provenance des aéroports de Roissy-Charles de Gaulle, d'Orly et d'Alger. Contrairement au premier jour de la grève où les voyageurs à destination notamment de Paris se sont retrouvés coincés à l'aéroport international Houari Boumediene pendant de longues heures, hier, le calme est revenu même si le vol de midi de la compagnie Aigle Azur vers la capitale française a été annulé. Sur le tableau électronique défilent les heures de départ rien d'anormal. Par contre, on annonce l'arrivée en retard des avions en provenance de Paris. Ceux qui devaient atterrir le matin sont annoncés à 17h00. Par contre, l'avion d'Air Algérie qui devait décoller de Paris Orly et atterrir à l'aéroport d'Alger à 16h00 est toujours cloué au sol. Aux dernières nouvelles, le vol a été annulé. Devant les guichets d'enregistrement, les passagers en partance pour Paris attendent patiemment leur tour. Deux vols d'Air France de 10h00 et 12h15 et d'Air Algérie à 12h00 y sont programmés. Devant les multiples halls d'arrivée, il y a la foule. Des familles attendent l'arrivée de leurs proches tout en scrutant le tableau. Ceux qui doivent accueillir les passagers venant de Paris ont les yeux constamment rivés sur l'affichage. L'agence d'Air Algérie qui a laissé ouvert son service commercial, ne connaît pas un afflux notable contrairement à celle d'Air France. Ici une longue chaîne de clients s'est formée à la recherche d'une place pour un éventuel départ. En cette période des vacances, l'aéroport international Houari Boumediene connaît la grande influence. Les voyageurs des autres destinations ne trouvent aucune difficulté à embarquer.