Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), met fin à la trêve, en optant pour trois jours de grève cyclique à partir d'aujourd'hui dans les hôpitaux et les établissements de santé publique. Les blouses blanches comptent ainsi protester contre « l'immobilisme du ministère de la Santé dans la prise en charge de la plateforme de revendications ». Pourtant, dans son dernier communiqué, la tutelle affirme avoir satisfait certaines demandes du SNPSP, comme la prime de risque et de contagion, alors que d'autres sont en train d'être examinés du fait que leur adoption ne relève pas uniquement du ministère de la Santé. Dans le même communiqué, le ministère appelle à la sagesse et au dialogue. Néanmoins, le syndicat a tenu à exprimer sa colère en organisant, hier, un sit-in devant le siège du ministère. Pour le président du SNPSP, Lyès Merabet, les médecins ont fait preuve de patience durant neuf mois, soit depuis l'installation du nouveau ministre. « Nous avons donné le temps au premier responsable du secteur pour qu'il examine notre dossier, mais rien n'a été fait jusqu'à présent. Aussi, il ne nous reste que la grève pour arracher nos droits », soutient le Dr Merabet qui a réitéré son attachement à la plateforme des revendications, au respect des libertés syndicales, pour de meilleures conditions de travail et un statut social digne de la profession.