Le débat s'articulera autour de la liberté du retour vers le pays d'origine. Ce flux doit répondre du seul choix des émigrés désireux de rejoindre définitivement la terre natale. Un riche programme a été arrêté, où de nombreuses conférences seront données, entre autres « La migration de retour en Algérie », « Standards internationaux : procédures du retour volontaire », « Retour volontaire : l'expérience italienne », « Coopération régionale dans le cadre du retour volontaire et de la réinsertion dans les pays d'origine », ainsi qu'une rencontre avec les migrants au niveau de Ouedj Djorji à Meghnia où des centaines de Subsahariens y sont installés. Le retour volontaire dans les pays d'origine, a rappelé Mme Sedrati, est un droit fondamental pour tout demandeur d'asile ou migrant en situation irrégulière. « En effet, le retour volontaire peut être une option pour les demandeurs d'asile ou migrants. Si l'accompagnement est de qualité et les perspectives de réinsertion sont réelles, il peut être une solution alternative importante. » Les partenaires du projet — Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Conseil italien pour les réfugiés (CIR), Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'Homme (UFTDU), Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) —peuvent, dans leur étude des flux migratoires, entamer un travail de réflexion sur le retour volontaire et émettre des recommandations pour instaurer un mécanisme dans le pays d'accueil mais aussi dans les pays d'origine. Cette réflexion, a-t-on rappelé, s'inscrit dans le cadre d'une politique globale en concertation avec tous les pays de la région. Une politique qui respecte la liberté de choix, la dignité des candidats au retour volontaire, et une réinsertion durable, mais aussi respectant les droits à la sécurité et à la liberté des migrants.