• 27 Obligations a honorer. Un dossier sur la modernisation du parc hôtelier sera présenté incessamment au Conseil des participations de l'Etat, a fait savoir le ministre du Tourisme et de l'Artisanat Smail Mimoun. Il sera question de mettre le doigt sur les problèmes de la cherté des prix des prestations au niveau local. Ce qui oblige certaines personnes à choisir d'autres destinations touristiques. Selon le ministre, pour réduire les fuites de devises, il est important que les prix soient compétitifs et rationnels. A cet effet, son département est en passe d'engager un dialogue avec les investisseurs privés et publics afin de les instruire sur la nécessité de se mettre au professionnalisme, clé de tout développement touristique. Interrogé par ailleurs sur les contours de la nouvelle réglementation devant régir à l'avenir les agences de tourisme, le ministre précise à titre de correction qu'il ne s'agit pas de loi mais de décret exécutif qui a été soumis la semaine dernière au Conseil de gouvernement. Ce texte délimite la composante de la commission d'attribution des agréments. Elle devra représenter plusieurs départements ministériels, à l'exemple des Transports, du Commerce et de la Sûreté nationale. La nouveauté : ce décret prévoit la différenciation de catégories, alors que le décret promulgué en 2000 tolérait la similitude entre le tourisme local et international. Actuellement, le distinguo est fait entre le tourisme réceptif et interne. Par ailleurs, poursuit le ministre, l'âge du demandeur de l'agrément a été augmenté à plus de 19 ans, comme stipulé dans l'ancien texte. Entre autres, 27 obligations seront transcrites dans le cahier de charges annexé à ce décret. Parmi ces obligations, l'obligation d'établir un acte entre le client et l'agence pour pouvoir recourir à la justice en cas de litige ou de non-satisfaction des services, et la sous-traitance qui doit aussi se faire par un contrat de partenariat notarié. En plus de cela, l'administration est habilitée à faire des enquêtes sur l'application de la loi, voire retirer l'agrément en cas de dépassements. «LES PLAGES SONT GRATUITES» Toutes les mesures sécuritaires et matérielles ont été prises pour assurer une période estivale sans « ennuis ». Des comités de wilaya sous la présidence des walis en plus de la cellule de veille nationale ont été mis en place en vue de garantir le respect de la réglementation, notamment pour ce qui est de la gratuité des plages, a affirmé M. Smaïl Mimoun. Des inspecteurs ont été dépêchés pour s'enquérir des conditions d'hébergement et c'est en fonction de leurs rapports que sont prises les décisions appropriées, indique le ministre en rappelant que la loi est claire. Toutes les plages sont gratuites. Hormis une portion de 25% de la plage que le concessionnaire peut exploiter à des fins d'investissement. M. Smaïl Mimoun fait savoir qu'une évaluation se fera au terme de la saison estivale pour relever d'éventuelles défaillances.