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Anya Merimèche, romancière à 15 ans
Café littéraire de l'ambassade d'autriche
Publié dans Horizons le 11 - 05 - 2013


Rendez-vous littéraire important s'il en est, la rencontre s'est déroulée dans une ambiance des plus conviviales et ce, en présence de l'ambassadrice d'Autriche, Aloisia Wörgetter ainsi que de nombreux passionnés des belles lettres. L'écrivaine s'est prêtée au jeu des questions-réponses, après la vente-dédicace et la présentation de l'œuvre. Anya a affirmé, d'emblée, n'avoir jamais pensé écrire, encore moins se faire éditer. « C'est vrai que je me suis baignée dans un monde littéraire et imaginaire, que je lisais énormément, mon père étant un grand lecteur. Cependant, je ne me suis pas vue écrivaine. J'ai écrit spontanément ce livre, c'était plus un besoin qu'autre chose », a-t-elle précisé. A propos de la ville où se déroule l'histoire du roman, l'auteur estime qu'il s'agit d'un challenge et d'une décision réfléchie pour montrer que même lorsqu'on vit dans un pays riche, on a de la peine à s'en remettre quand on perd un être cher. La romancière avoue, par ailleurs, que lorsqu'elle se met à l'écriture, la frontière qui la sépare de ses personnages s'estompe d'elle-même : « Lorsque je rédigeais ce roman, j'avais l'impression que c'était Alexander qui écrivait sa propre histoire ». Anya Merimèche a reconnu, malgré son talent avéré, la difficulté inhérente à l'écriture romanesque. Elle a nuancé toutefois qu'elle couche sur papier tout ce qui lui passe par la tête pour ne pas perdre le fil des idées. L'écrivaine n'a pas eu seulement droit à des éloges. Certains lui ont reproché quelques inconséquences. Une intervenante qui n'a pas omis de mettre en relief les efforts de l'auteur, a relevé, en revanche, beaucoup d'erreurs relatives aux habitudes vestimentaires et culinaires des Californiens, des fautes de syntaxe et l'utilisation des caractères gras. Aussi a-t-elle conseillé la jeune romancière de faire lire ses œuvres aux spécialistes avant leur publication. N'empêche que la majorité des invités ont à l'unanimité souligné la qualité littéraire du roman et le talent de l'écrivaine, dussent-ils lui reprocher quelques inconséquences mineures qui ne devront pas se répercuter négativement sur son avenir. « Alexander, la chute aux enfers », pour rappel, raconte dans un style fluide, dépouillé de toute emphase, l'histoire d'un jeune adolescent. Orphelin de mère, suicidée, le personnage principal, Alexander, s'est résigné à vivre avec son père qui l'a abandonné deux années plus tôt. L'adolescent arrive, vaille que vaille, à faire son deuil, grâce particulièrement aux nombreuses rencontres qu'il a faites. L'histoire du roman se déroule en Californie. L'auteur qui n'a jamais mis les pieds dans cette ville a pu, grâce à une documentation, cerner globalement le mode de vie des adolescents. Anya Merimèche est lycéenne. Interrogée sur ses projets littéraires, la romancière qui admire Victor Hugo, a affirmé qu'elle prépare un conte pour enfant qu'elle éditera avant le prochain Salon international du livre d'Alger. A quinze ans, elle est la plus jeune romancière algérienne de graphie française. A neuf ans, déjà, elle a commencé à écrire ses premiers textes littéraires. Anya Merimèche porte en elle un germe littéraire insoupçonnable. Son premier roman est une preuve d'une éclosion réussie. Un nom à retenir.

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