L'assurance catastrophes naturelles (Cat-Nat) a généré un peu plus d'un demi-million de contrats souscrits par des citoyens sur un parc immobilier de 7 millions de foyers, selon le président de l'Union des assureurs et réassureurs (UAR), Lamara Latrous. Les sociétés et mutuelles d'assurances ont réalisé un chiffre d'affaires de 1,5 milliard (MDS) DA pour un peu plus d'un demi-million de contrats en 2012. « Cette assurance connaît une évolution en termes de chiffres d'affaires et en nombre de contrats par rapport à 2011. Il est certain que de plus en plus de citoyens viendront s'assurer car ils sont persuadés qu'il vaut mieux compter sur eux-mêmes en s'assurant plutôt que de tout attendre de l'Etat », a souligné M. Latrous écartant 'éventualité de mesures coercitives pour obliger les citoyens à souscrire des contrats contre les catastrophes naturelles. Il juge qu'il vaut mieux que les citoyens viennent volontairement à l'assurance plutôt que d'être forcés à le faire par d'autres moyens. Pour rappel, la loi de 2003 oblige tout propriétaire d'un bien immobilier situé en Algérie, qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, à souscrire un contrat d'assurance contre les effets des catastrophes naturelles. La période d'assurance ne saurait être inférieure à une année. La couverture Cat-Nat est soumise au même prix, quel que soit l'assureur. La compagnie prévoit l'organisation, à la rentrée sociale, de portes ouvertes sur les assurances en complément de ce que font les sociétés d'assurances. Il est également prévu la mise sur le marché d'une assurance contre les effets des calamités agricoles alors que la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) vend déjà l'assurance qui couvre la sécheresse. M. Latrous rappelle que dans l'assurance Cat-Nat, sont couverts les risques de tremblement de terre, les tempêtes et vents violents, les inondations et coulée de boue ainsi que les mouvements de terrains. « Devant une catastrophe naturelle, il faut que le gouvernement prenne préalablement un arrêté interministériel déclarant la zone sinistrée pour être indemnisé », a-t-il expliqué.