Mustapha Belkahla, commissaire du festival, a affirmé, dans son allocution d'ouverture, que ce rendez-vous incontournable, qui coïncide, cette année, avec la célébration du cinquantenaire de l'indépendance, entre dans le cadre de la politique des pouvoirs publics visant l'encouragement des activités culturelles. Il a rappelé la lutte du peuple algérien, qui s'est soulevé pour le recouvrement de son indépendance. Il a dans le même sillage rappelé les différentes réalisations, en particulier dans le secteur de la culture, mettant en exergue les efforts que déploie l'actuelle ministre, Khalida Toumi, qui a, depuis qu'elle est à la tête du ministère, permis la réalisation d'importants projets. Le même orateur a, par ailleurs, qualifié cette manifestation culturelle de véritable carrefour et d'un lieu de rencontre pour les calligraphes de différentes nationalités. Il a également mis en évidence la qualité des conférences et des ateliers qui seront animés à cette occasion par des spécialistes en calligraphie. Les participants à la présente édition ont souligné la qualité de cette manifestation qui, d'année en année, s'impose comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels de la calligraphie. Abdellah Fatini, calligraphe saoudien, a affirmé que le festival culturel international de la calligraphie arabe qu'organise pour la cinquième fois notre pays est une aubaine pour les participants d'échanger leurs expériences respectives. Il a estimé, en outre, que l'expérience algérienne dans le domaine de la calligraphie est un exemple à suivre. « On est agréablement surpris de la qualité des œuvres des calligraphes algériens qui font un travail formidable. La preuve, ces dernières années, ils raflent beaucoup de prix lors des compétitions et festivals internationaux », soutient-il. Zaki Massen, calligraphe yéménite, abonde dans le même sens. Il se dit impressionné par les calligraphes algériens qui n'ont rien à envier aux calligraphes orientaux. « J'ai vu de très belles œuvres. C'est magique. Je suis content de partager mon expérience avec les autres participants. Mon souhait est de transmettre un message artistique », indique-t-il. Omar El Djini, participant tunisien, a insisté, lui, sur le saut qualitatif acquis par ce festival, depuis sa première édition. « Les festivals sont de véritables écoles de formation pour les calligraphes », affirme-t-il, avant d'ajouter : « Le festival culturel international de la calligraphie arabe d'Alger est, pour les calligraphes étrangers, une escale d'échange à tous les niveaux. » Il est à noter que le programme comprend diverses activités, dont l'exposition d'œuvres des participants, un concours international, en plus des ateliers et des conférences. Des prix seront remis aux lauréats à la clôture de la manifestation.