Appelée a réagir après sa défaite de la première journée face a l'ES Tunis, l'Entente de Sétif aura répondu présent hier à Lubumbashi. Les poulains de Zekri ont réussi en effet à tenir en échec le tenant du trophée du TP Mazembe (2-2), relançant du coup leurs chances de qualification dans cette poule A. Il faut reconnaître que les Noir et Blanc avaient largement la possibilité de revenir au pays avec les trois points du succès n'était la partialité de l'arbitre angolais. Martins De Carvalho, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a complètement refroidi les ardeurs sétifiennes. Il a privé les sétifiens d'une victoire certaine en accordant un penalty des plus imaginaires aux Congolais (57') au moment ou Hemani venait tout juste de donner l'avantage à son équipe (50') et ce, sans parler des nombreux coups francs accordés aux joueurs locaux juste à l'entrée de la surface de réparation. De Carvalho ne s'est pas arrêté là puisqu'il a validé le but égalisateur du TP Mazembe alors que Trésor Maputo chargé d'exécuter la sentence avait marqué un temps d'arrêt avant de battre Chaouchi. Ce qui a évidemment provoqué l'ire des sétifiens qui ont aussitôt formulé des réserves techniques sur l'arbitrage. Pour revenir à la rencontre en elle-même, disons qu'elle fut d'un très bon niveau technique. Ce qu'il faudrait surtout retenir de cette empoignade, c'est la belle réaction d'orgueil des Djabou et consorts malgré le but surprenant concédé dès la 18' à la suite d'une erreur monumentale de Belkaid. Nullement découragés par cette réalisation, les gars des Hauts-Plateaux allaient terrasser le tenant du titre sur ses terres en réussissant d'abord à égaliser puis à passer devant au tableau d'affichage grâce a un doublé de Hemani (39' et 50'). En somme, Sétif a laissé filer une victoire certaine si l'on tient compte des nombreux ratages de ses attaquants. Hemani (31'), Hadj Aissa (67') et Feham Bouazza (81') avaient touché du «bois» avant que Djalit pourtant seul face au keeper adverse trouva lui aussi le moyen de rater lamentablement l'immanquable.