Une solide assurance qui donne une idée sur la motivation qui animera Khaled Lemmouchia et ses partenaires. L'Entente de Sétif affrontera, dimanche prochain à Lubumbashi (RD Congo), pour le compte de la 2e journée de la phase de poules de la ligue des champions africains de football (groupe A), le Tout-Puissant Mazembe dans une joute déjà décisive. Défaits sur leur terrain par l'Espérance de Tunis lors de la 1ère journée (0-1), les hommes de Noureddine Zekri sont en effet condamnés, s'ils entendent ne pas se laisser distancer, à réussir un exploit sur les terres du tenant du titre. Un pari pour le moins difficile face à une formation rompue aux compétitions africaines (le TP Mazembe a remporté 3 fois le titre et disputé 5 finales depuis la création de l'épreuve) et qui a fait voler en éclats les zimbabwéens du Dynamos, sur leur terrain, lors de la première journée (2-0). Cependant, pour aussi ardu qu'il soit, le challenge n'effraie pas pour autant le coach sétifien, toujours aussi serein, et qui impute l'entame ratée de ses poulains à trois facteurs essentiels, à savoir «le peu de temps consacré à la préparation, les questions liées aux salaires des joueurs et la déconcentration qui s'en est suivie et, enfin, les absences, pour des raisons diverses, de plusieurs joueurs aux entraînements lors du stage en Tunisie». Les choses tendent, selon Zekri, à rentrer dans l'ordre, même s'il estime que son équipe se trouve toujours en phase de préparation. Ses poulains sont en effet arrivés au Caire (Egypte), samedi, où ils ont entamé un stage bloqué de 4 jours qui devrait permettre de parfaire la cohésion du groupe (ce dernier compte, rappelle-ton, pas moins de 7 nouveaux éléments) et de soigner les quelques «bobos» qui subsistent parmi l'effectif. Conscient des qualités de sa formation et de la valeur des nouvelles recrues, l'entraîneur de l'ESS préfère positiver en rappelant qu'un mauvais départ dans une compétition est «embêtant mais jamais irrémédiable». Il n'hésite pas à citer, dans ce contexte, l'exemple de l'Espagne qui a «débuté le dernier Mondial sud-africain par une défaite (0-1 contre la Suisse, ndlr) et qui a fini par remporter le trophée». L'Entente «ne foulera pas sur la pelouse du stade de la Kenya de Lubumbashi dans un habit de vaincu», assure Zekri avant d'affirmer que le retour attendu de Lazhar Hadj Aïssa, de Mohamed Yekhlef et de Nabil Hemani devrait permettre à l'équipe de présenter un visage plus homogène «pour redonner de nouveau de la joie aux supporters». Mourad Delhoum, «l'homme à tout faire» du milieu de terrain, en passe de devenir le «chouchou» des supporters, se montre encore plus confiant que son coach: «La défaite face à l'Espérance est déjà oubliée et nous allons nous concentrer à fond sur les 5 rencontres qu'il nous reste à disputer dans notre groupe pour nous qualifier et jouer les demi-finales». Pour le n° 13 sétifien, le groupe de l'Entente «forme une véritable famille, aussi soudée que déterminée, et dispose de suffisamment d'atouts pour contrer les Congolais, fussent-ils les tenants du titre». Une solide assurance qui donne une idée sur la motivation qui animera Khaled Lemmouchia et ses partenaires, dimanche après-midi, au stade de la Kenya de Lubumbashi. La rencontre dont le coup d'envoi sera donné à 14h30 (heure algérienne) sera arbitrée par un trio angolais composé de MM.Martins De Carvalho, au centre, Manuel Candido et Canombo Pedro.