Le prix récompense les meilleures créations dans les domaines de la poésie, la chorégraphie, le roman, la musique, les textes de théâtre, les arts dramatiques, les œuvres musicales, les arts de la danse, les œuvres cinématographiques et audiovisuelles et les arts plastiques. Cette année, 262 jeunes talents ont participé à cette nouvelle édition. Ces derniers sont venus de différentes wilayas du pays et ont présenté leurs œuvres artistiques au jury composé de personnalités du monde de la culture. La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, qui a donné le coup d'envoi de la cérémonie, a rendu un grand hommage au martyr Ali Maachi et à tous les artistes tombés au champ d'honneur. Elle a déclaré qu'à travers leurs arts, ils ont pu défier, avec bravoure et courage, l'administration coloniale. « Ils constituent pour nous et pour tous les Algériens un référent dans l'action militante et l'amour de la patrie », ajoute-t-elle. La ministre a exhorté les jeunes créateurs à faire preuve de créativité et d'imagination artistiques pour pouvoir faire face aux multiples mutations de la société mais aussi et surtout pour « être au diapason de ce qui se fait le mieux en matière de culture et de développement dans le monde. » Elle a indiqué que le patrimoine dont dispose l'Algérie est un atout inestimable qui pourrait constituer une source d'inspiration inépuisable pour tous les jeunes créateurs. Pour cela, elle a souligné l'entière disposition de son département à accompagner ces derniers dans leur conquête de nouvelles idées. Suite à cette brève allocution, la cérémonie de la remise des prix a débuté avec la prestation de l'Orchestre symphonique national (OSN) sous la direction de Rachid Saouli. Ensuite, place aux hommages. D'abord, à titre posthume aux regrettés, l'actrice Salima Labidi, l'homme de théâtre Habib Réda (Mohammed Hattab), la céramiste Ouiza Bacha ou encore le musicien et compositeur Mohamed Boulifa et au musicien Mustapha Toumi. Un hommage a été également rendu aux artistes vivants, entre autres, Tahar Benahmed, Meriem Abed et Abdelwahab Mokrani. Du côté des lauréats, Nabila Kacimi Bent Yahia de Tizi Ouzou a été récompensée, dans le 4e art, pour le texte théâtral « Le conteur » tandis que Mohamed Tikirat, de Mostaganem, a remporté le premier prix pour sa mise en scène de la pièce « 132 ans », du grand dramaturge algérien Ould Abderahamane Kaki. Dans la catégorie roman, le premier prix a été décerné à Sofiane Ben Ali Mokhnach de Sétif pour son œuvre littéraire intitulée « Ne pas laisser à la portée des enfants ». Hadid Nasr Eddine d'Alger s'est vu attribuer le premier prix de la poésie pour son recueil « Un homme avec une cravate ». Les premiers prix des catégories des œuvres musicales et de la danse sont revenus respectivement à Ould Amer Hakim (Tizi Ouzou) et Saâd-eddine Amokrane (Alger). Les premiers prix des œuvres cinématographiques et des arts plastiques ont été successivement décernés à Farid Noui (Alger) et Zenir Djamel Eddine de Mila. La présidente du jury du prix « Ali-Maachi », Mme Djamila Zenir, a estimé que ce prix qui consacre de jeunes talents vise à encourager la créativité et l'innovation dans le domaine artistique. Elle a d'ailleurs estimé que tous les travaux sont d'excellente qualité.