Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a indiqué, hier à Oran, que le nombre de crédits accordés aux jeunes dans le cadre du fonds de la zakat atteindra 10.000 dans les deux prochaines années. En marge de l'ouverture d'un séminaire de formation des cadres de gestion du fonds de la zakat, organisé par la direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya en collaboration avec l'instance de coopération allemande au développement durable (GIZ), le ministre a ajouté que le nombre de crédits octroyés par le fonds de la zakat s'élève actuellement à 7.000. Le montant de crédits octroyés cette année est estimé à 400 millions DA, du fonds de la zakat qui est de l'ordre de 1,3 milliard DA. Le ministre a mis en exergue l'expérience de l'Algérie dans le domaine du fonds de la zakat, rappelant le succès obtenu dans le cadre de l'assistance aux perssones demunies, aux nécessiteux et aux jeunes chômeurs. A cet égard, M. Ghlamallah a insisté sur la nécessité d'enseigner les techniques des micro-entreprises pour garantir le succès de l'opération de leur financement et sa pérennité, objectif escompté dans cette rencontre de formation, et de recourir à l'expérience allemande dans ce domaine, soulignant que la plupart des rencontres de formation seront tenues dans différentes régions du pays. Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé la création cette année d'une fondation des wakfs, comme c'est le cas dans différents pays musulmans. Ce séminaire de quatre jours, organisé au profit de 40 cadres gérant le fonds de la zakat de dix wilayas, vise la formation de formateurs pour orienter et accompagner les bénéficiaires de crédits « Qard Hassan » dans la création de micro-entreprises. La représentante de l'instance allemande GIZ, Nadia Nutz, a souligné que les axes qui seront débattus lors de ce séminaire sont le mode de gestion des grands risques, la direction des affaires, le mode de création et de gestion d'une entreprise. Par la même occasion, des moyens de gestion moderne seront expérimentés pour savoir s'ils s'adaptent à la réalité algérienne, a-t-elle ajouté.