Le commandement de la Gendarmerie nationale mise davantage sur une ressource humaine qualifiée essentiellement basée sur le professionnalisme, la polyvalence et la spécialisation. L'institution que dirige le général-major Ahmed Bousteïla a pris l'option de former des gendarmes appelés à occuper des fonctions diverses. Pour ce faire, les nouvelles promotions de la GN de cette année ont été formées en accidentologie. Une nouvelle discipline dispensée dans es écoles de la Gendarmerie, a affirmé le responsable de la communication, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud dans une déclaration à Horizons. « Les stagiaires sont encadrés par des experts en accidentologie qui exercent au niveau des groupements territoriaux de la GN et des universitaires. Il a été nécessaire d'inscrire ce nouveau module pour assurer une meilleure prise en charge des accidents de la circulation vu que la GN couvre 75% du réseau routier », a expliqué le responsable de la communication qui souligne que ce corps d'armée a renforcé ses capacités et modernisé ses moyens et ses méthodes de formation et d'investigation lui permettant de faire face aux menaces caractérisant le contexte sécuritaire national. Il est à signaler qu'un département d'accidentologie a été créé à l'Institut national de criminologie et criminalistique (INCC) de Bouchaoui. Cette spécialité a été généralisée à tous les groupements de wilaya. En pratique, il s'agit d'un logiciel informatique de reconstitution des accidents de la route permettant de reproduire les faits afin de déterminer les responsabilités et les causes. Interrogé sur la nouveauté cette année en matière de formation, l'officier supérieur a indiqué que les nouveaux promus, à savoir les sous-officiers, ont suivi un stage pratique en matière de police judiciaire. « Ils ont assisté sur le terrain à des enquêtes judiciaires sur des crimes et des délits et ont été encadrés par des chefs de brigade, directeurs de ces enquêtes. Ils ont accompagné les enquêteurs sur une réelle scène de crime pour suivre de près la procédure », a expliqué le responsable de la communication. Les gendarmes ont été aussi formés dans les langues étrangères. « Cela est nécessaire pour les agents de la police judiciaire, surtout dans le domaine des investigations avec des étrangers afin de protéger leurs droits », précise le lieutenant-colonel Kerroud.