Des restes de cadavres ont été découverts hier matin dans la localité de Chéraga, sur les hauteurs d'Alger. Ayant suspecté un sac noir jeté dans une petite décharge limitrophe à la cité Amara-Rachid, un citoyen a alerté les gendarmes. Les enquêteurs, accompagnés par une équipe de la Police scientifique, ont récupéré des mains et des pieds dissimulés dans des petits sacs en plastique et jetés par les criminels pour fausser la piste aux services de sécurité. Renseignements pris, il s'agit des restes de cadavres découverts, il y a trois jours à Souidania, de deux jeunes mutilés à la tronçonneuse et jetés dans une décharge sauvage. Décapités, les têtes des victimes n'ont pas été retrouvées par les gendarmes qui procèdent aux analyses de l'ADN au niveau de l'Institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC) de Bouchaoui en vue de leur identification. Contacté par nos soins, le responsable de la communication à la GN, le lieutenant-colonel, Abdelhamid Keroud, a indiqué que “les enquêteurs suspectent que les deux jeunes, vraisemblablement victimes d'un règlement de comptes, ont été assassinés en dehors d'Alger avant que leur corps ne soient jetés à Souidania. Pour preuve, aucun avis de recherche dans l'intérêt des familles ou enlèvement n'ont été signalés dans le Grand-Alger". Toutefois, la découverte de ces restes de cadavres, notamment les mains, devra faciliter la tâche à l'INCC pour faire éclater la vérité sur ce crime abominable. F. B.