L'été s'installe au moment où le ramadhan pointe du nez, suscitant une onde de frissons chez nos contemporains. Non que l'on s'inquiète de nos pauvres bedaines qu'il faudra dégraisser, ou de notre porte-monnaie qu'il faudra délester, mais de ces chauffards, sans combinaison fluo, qui, le jeûne venu, s'amusent le pied au plancher. La courbe des accidents de la route, tel un rituel, grimpe autant, sinon plus, que notre consommation effrénée. Le mois sacré, dit-on, est synonyme de bonne conduite dans toutes les dimensions, matérielle et spirituelle. Et pourtant, il est admis que pour conduire il faut savoir bien se conduire. En fait, « sur la ligne de départ », tout est affaire de savoir !