La présidence égyptienne demande à l'ensemble de la classe politique de participer aux efforts de réconciliation nationale. Selon l'agence officielle Mena, Ahmad Mouslimani, porte-parole du président par intérim, Adly Mansour, et un autre conseiller présidentiel, ont entrepris des « contacts » avec « tous les acteurs politiques en Egypte pour les encourager à participer au dialogue national ». Tout en entamant des poursuites judiciaires contre plusieurs responsables des Frères musulmans, dont est issu le président déchu, Mohamed Morsi, le nouveau pouvoir affirme vouloir intégrer la confrérie au processus de transition politique qu'il a lancé. Le Premier ministre, Hazem Beblawi, a dit qu'il n'excluait pas la présence de membres des Frères musulmans dans son gouvernement. Mais cette tentative de main tendue a été rejetée par la confrérie.