Les futurs établissements hospitaliers permettront à la wilaya de Tipasa d'arriver à une autonomie interne en matière de santé publique, a déclaré, hier, le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, au cours de sa visite dans cette wilaya. Cette autonomie se traduira donc à terme par la disponibilité de toutes les spécialités de médecine, évitera ainsi l'évacuation des malades hors wilaya et renforcera la carte locale de la santé par de nouvelles polycliniques. Dans ce sillage, le ministre a indiqué que même si Tipasa enregistre un déficit dans certaines spécialités, elle recèle, cependant, une équipe de neurochirurgie à l'hôpital de Sidi Ghilès performante qui prend en charge non seulement les malades de la wilaya mais aussi ceux de certaines wilayas limitrophes. D'ailleurs, cet EPH est appelé à devenir un CHU. M. Ziari a, par ailleurs, estimé primordial l'ouverture d'un service de traumatologie pour prendre en charge les blessés, de plus en plus nombreux, des accidents de la route. A ce titre, il a annoncé que le futur hôpital de Cherchell en abritera un. A Cherchell, le ministre s'est enquis des travaux de réalisation d'une unité médicochirurgicale (UMC), dont la date de mise en service est fixée pour novembre prochain. Cette structure accueillera un service de neurochirurgie qui atténuera la pression sur celui de Sidi Ghilès. A Nador, M. Ziari a inspecté le projet de réalisation d'un hôpital psychiatrique de 120 lits. Il sera livré, selon l'entreprise en charge de sa construction, à la fin de ce mois et opérationnel avant la fin de l'année. Avant de se rendre au chef-lieu de wilaya où il a pris connaissance notamment de l'état d'avancement du projet d'un hôpital de 120 lits qui sera livré en septembre 2014, le ministre a fait une halte à Hadjout où il a écouté un exposé sur les travaux de réhabilitation de l'EPH de la ville ainsi que l'extension de la nouvelle maternité. A une question relative à la disponibilité des scanners, le ministre a fait savoir qu'actuellement, on ne connaît pas de problèmes en termes d'équipement, mais en revanche, on accuse un déficit en matière de médecins spécialistes en radiologie. Ce manque sera comblé par la formation et l'affectation des spécialistes en question dans des structures disposant de scanner, et ce, dans le cadre de leur service civil.