Il a fait chaud en ce premier jour de l'Aïd à Constantine. Le thermomètre affichait 40 degrés, ce qui n'a pas empêché les Constantinois de célébrer cette fête dans le respect des traditions. Hier, la température a sensiblement baissé, affichant 30 degrés, ce qui a permis aux citoyens d'accomplir le rite des visites familiales. Mais ce qui intéressait le plus le citoyen est sans doute l'activité commerciale qui a été plutôt respectée dans son ensemble par les commerçants. Si du côté des magasins d'alimentation générale tout s'est bien passé, la plupart ayant ouvert durant l'Aïd, comme chaque année, ce sont les boulangeries qui ont suscité l'inquiétude. Il est utile de rappeler que les boulangers de la wilaya ont, début août, rejeté la décision de la direction du commerce d'élaborer une liste de permanenciers sans la concertation des concernés. Ils avaient même menacé de ne pas la respecter. Finalement, ils ont consenti d'assurer un service minimum, comme nous le confirme Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). « 70 boulangers sur les 300 que compte la wilaya ont accepté la proposition de la direction du commerce. Nous avons donc mis en place un planning pour répartir la permanence des boulangeries durant les deux jours de l'Aïd plus le samedi, durant lesquels 20 boulangeries travaillent quotidiennement », a-t-il affirmé. Mais malgré tout, il a été difficile aux citoyens de trouver du pain, surtout au centre-ville où les vendeurs informels sont venus à la rescousse. Des revendeurs qui sont fournis directement par les boulangers ou autres fabricants clandestins de pain.