Le processus de réunions, enclenché ces derniers jours entre la Direction du complexe sidérurgique d'El Hadjar et le représentant des travailleurs, portant négociations sur le régime indemnitaire, reprendra cet après-midi. Une délégation syndicale, conduite par le SG du syndicat, Smain Kouadria, passera en revue avec la Direction des ressources humaines (DRH), les chapitres restants du dossier du régime indemnitaire, au nombre de 27. Le coordinateur du Comité de participation, Khadouche Rafik, affirme que «la réunion d'aujourd'hui aura comme ordre du jour la suite de l'examen des indemnités des travailleurs avant de passer à l'étude du dossier salarial. L'examen de la totalité des points figurant dans le régime indemnitaire est attendu pour ce mois d'août comme cela a été fixé dans le planning des rencontres». La réunion de ce dimanche intervient, faut-il le rappeler, au lendemain des autres rencontres tenues entre les deux parties. Rencontres sanctionnées par d'importantes décisions pour ne citer que la revue à la hausse de l'Indemnité pour conjoint sans revenu (ICSR) à hauteur de 50%, soit de 1000 à 1500 DA à partir du mois en cours, et le calcul de la pension de retraite des travailleurs du complexe à base des 16 derniers mois d'exercice au lieu de 11 actuellement. Des primes des agents de permanences et des cadres d'interventions ont été également examinées et des PV y afférents ont été signés en commun accord. Pour ce qui est du volet salarial, les négociations s'engageront après l'Assemblée générale des actionnaires d'ArcelorMittal Annaba, avait fait savoir Vincent Le Gouic, Directeur général du complexe, dans une lettre qu'il avait fait parvenir au syndicat. Le DG avait également évoqué dans son communiqué la révision de la convention collective de l'entreprise par l'installation d'une commission mixte. Celle-ci aura pour tâche la préparation d'un projet d'une nouvelle convention. Ainsi, le dialogue et la concertation semblent reprendre le dessus au sein du complexe sidérurgique d'ArcelorMittal-Annaba, après un épisode de tension entre la direction générale et le partenaire social, ponctuée, la fin du mois de juin écoulé, par une grève générale de trois jours et demi observée par les travailleurs.