Les prix de location des appartements et autres étages de villa situés à proximité des plages ont augmenté de manière vertigineuse. A titre illustratif, la location d'un F2 pour 20 jours dans la ville de Tipasa a atteint 70.000 DA. « C'est tout ce qui nous reste comme offre », s'excuse un agent immobilier devant une cliente qui espérait passer ses vacances sur la côte tipasienne. « Le dopage des prix est dû essentiellement à deux facteurs. Les intermédiaires ont sauté sur l'occasion, compte tenu de l'augmentation extraordinaire de la demande. Depuis la fin du mois de Ramadhan, la demande a explosé. Un F3 se négocie aux alentours de 12 à 13 millions de centimes. », affirme-t-il. Selon un intermédiaire, la forte demande est une aubaine pour les propriétaires de maisons situées sur le littoral. « Certains propriétaires exigent désormais entre 30 et 40% de plus par rapport aux prix annoncés il y a quelques jourse », justifie-t-il. « J'étais étonné de découvrir que mon appartement a été loué à 12 millions le mois, alors que je l'ai proposé à un intermédiaire à seulement 8,5 millions de centimes », s'indigne un propriétaire. Dans ce monde de location, les bénéficiaires de logements sociaux trouvent également leur compte. Certains n'hésitent pas à les louer, histoire d'assurer une rentrée d'argent destinée à engager les travaux de finitions. Même topo au niveau des complexes touristiques Matarès, CET le village et la Corne d'Or, relevant de l'EGTT . A l'hôtel la Baie de Matarès, les tarifs varient entre 3.900 DA et 12.200 DA la nuitée. A la Résidence, c'est entre 3.600 et 8.000 DA alors que les appartements et les villas coûtent entre 8.000 et 20.000 la nuitée et selon le standing. Au CET, les bungalows sont loués entre 11.200 DA et 28.000 DA, selon la zone et la formule.