Photo : Lylia.M Les estivants auront cette année l'embarras du choix pour passer leurs vacances sur la côte de Tipasa. Des camps de toile aux hôtels et autres complexes, les prix des séjours varient selon les lieux. Passer tout un mois de paisibles vacances pied dans l'eau, et en plus dans l'une des plus belles plages de la côte de la wilaya de Tipasa, uniquement en déboursant 25.000 DA, soit moins de 1.000 DA par jour, est tout bonnement le rêve qu'exauce le camp de toile de Oued El Bellaâ, situé à seulement trois kilomètres de la ville antique de Cherchell. Etalé sur 3,5 hectares, le camping se dresse sur un site joliment enserré par deux tableaux de la nature d'un contraste enchanteur. En effet, le village de toile de Oued El Bellaâ fait la jonction entre un arrière pays verdoyant puisant la source de sa beauté des cimes des massifs boisés, et une plage dont le sable s'étend à perte de vue. «Nos prix sont imbattables. Ils sont les moins chers à travers toute la wilaya. Cela dit, le secret de notre réputation est le fait qu'on propose des prestations à la hauteur des attentes de nos hôtes qui viennent pratiquement de toutes les régions de l'Algérie», s'enorgueillit Djamel Ouzaghla, exploitant de ce camping depuis 2006. Et d'ajouter : «Pour une réservation de 15 jours, le vacancier n'a à payer que 13.000 DA pour avoir une tente et 1.000 DA les 24 heures. Nous disposant pratiquement de 200 spacieuses tentes. 120 sont érigées du côté réservé aux familles et le reste, soit 80, sont mises à la disposition des jeunes. Toutefois, on réserve aussi un terrain nu pour des éventuels estivants qui désirent ramener leurs propres tentes. Cette assiette peut contenir jusqu'à 100 unités.» En termes de commodités, Djamel Ouzaghla assure que son village d'été est pourvu d'eau sans interruption et que toutes les tentes sont dotées d'électricité. «Nous mettons à la disposition de nos invités de vastes cuisines collectives, des sanitaires ainsi que des douches. En outre, nous avons aménagé un parking pour véhicules d'une capacité de 250 places. Concernant le bien-être et la sécurité des vacanciers, une équipe d'agents et de gardiens veillent en permanence sur tout le site, en plus de la garnison de la police communale, du poste de la Protection civile et les patrouilles effectuées quotidiennement par la gendarmerie nationale, et ce, durant tout l'été», rassure-t-il. «Mieux encore, poursuit-il, pour nos invités qui ne souhaitent pas se déplacer en ville, qui est, au demeurant, toute proche, ils ont tout ce qu'il faut sur place.» En effet, à proximité, il y a un magasin d'alimentation générale, une buvette, un kiosque à tabac, un fast-food, un loueur de parasols et une khaïma gérée par une équipe de Ouargla. Parmi les fidèles du camping, on compte surtout des familles habitant les wilayas du Sud, Médéa, Blida, Aïn Deffla et Alger. «Depuis le temps qu'elles préfèrent passer leurs vacances chez nous, nombreuses sont les familles qui ont tissé des liens de forte amitié entre elles. C'est ça aussi notre objectif : promouvoir le brassage des Algériens quelle que soit leur région d'origine», conclut-il. 4.000 DA POUR UN BUNGALOW De l'autre côté du majestueux mont Chenoua et non loin du chef-lieu de wilaya se trouve le village touristique El Hannane. Bercé par le mouvement doux et agréable des vagues de la plage phare de Tipasa, en l'occurrence Chenoua, et protégé par le massif verdoyant éponyme, le village touristique El Hannane, mitoyen du Grand Bleu, compte 55 bungalows équipés de toutes les commodités et offrant une capacité d'accueil de 240 lits. Pour cette année, Aïd Sofiane, le propriétaire des lieux, assure que les nouveautés ne manquent pas sur le plan d'aménagement de l'accueil ou bien sur le plan de l'animation. «Depuis presque une année, nous avons entrepris des travaux d'aménagement, de rénovation et d'embellissement touchant quasiment toutes nos structures. Si par le passé les vacances d'été à El Hannane étaient agréables, désormais elles seront magiques dès cette saison», promet-il. En effet, la différence saute aux yeux. Les espaces verts et des «colonnes» de fleurs ont envahi l'espace interne. Les travaux de rénovation et de décoration opérés notammen dans le restaurant, la pizzeria et la cafétéria du village touristique offrent plus de convivialité et d'évasion aux pensionnaires. «Nos tarifs de location sont de 4.000 DA pour 24 heures. C'est un prix compétitif qui prend en compte le rapport qualité-prix. Nos invités, en majorité des familles, ont le loisir de passer de belles soirées chez nous, puisque on a concocté un programme d'animation qui ne va nullement les décevoir. Ça sera une agréable surprise pour eux», confie le même interlocuteur. MATARÈS SOIGNE SON IMAGE A quelques encablures du mont Chenoua se situe Matarès, l'un des trois complexes touristiques publics gérés par l'EGTT (Entreprise de gestion touristique de Tipasa). Là aussi, le directeur assure que son établissement qui compte deux hôtels (La Baie : 97 chambres, La Résidence 376 chambres), 43 villas et 42 appartements, est prêt sur tous les plans pour choyer ses pensionnaires. «Tout a été étudié pour que le vacancier choisisse la destination Matarès, à commencer par les prix», affirme-t-il. En période de haute saison, notamment en juillet, une occupation single à l'hôtel La Baie, qui offre toute les commodités, est à 7.150 DA en pension complète contre 10.120 DA en double. A l'hôtel La Résidence, la demi-pension pour la formule single est à 3.888,50 DA et 6.666 DA en double, alors que dans les autres blocs pour la même option, les tarifs sont arrêtés respectivement à 3.555 DA (single) et 6.110 DA (double). Pour ce qui est des appartements F2 pour une période de 15 jours, ils sont loués à 6.666 DA/j et 7.777 DA/j pour les F3. Les villas pour la même période, nos tarifs sont à 9.900 DA/j. Il faut attendre le mois de septembre pour que ces tarifs soient nettement moins chers. A titre illustratif, pour une demi-pension en formule double à La Baie, le client déboursera 5.360 DA/j. «Pour le mois de Ramadhan, les prix seront plus attractifs, étant donné de l'importance des réductions prévues», indique le directeur de Matarès. Côté animation, le même responsable promet un programme riche ciblant toutes les catégories. «Notre programme d'animation s'appuie essentiellement sur des variétés et le folklore algériens. À ce titre, la Dechra, lieu de déroulement de spectacles à Matarès qui peut contenir jusqu'à 500 spectateurs, abritera des soirées essentiellement animées par des artistes nationaux, en plus d'autres spectacles et jeux culturels, particulièrement pour les enfants. Il y aura également des concerts dédiés uniquement aux femmes. Dans le programme, on a prévu un volet sportif, avec des tournois de pétanque et de tennis, en sus des séances d'initiation à la pratique de tennis destinées aux enfants», ajoute-t-il. Pour cette saison, les piscines de Matarès seront rouvertes au public. Le village La Corne d'Or, l'autre complexe relevant de l'EGTT et réputé pour être le nec plus ultra du tourisme local, compte sur son environnement paradisiaque et son ambiance paisible et conviviale pour charmer encore et toujours ses convives. «Pour septembre, la pension complète dans l'un des bungalows de La Corne d'Or est à 9.100 DA/j pour le F1 et 16.400 DA pour le F2», annonce M. Alouni, le directeur de l'exploitation au niveau de la direction générale de l'EGTT. Pour lui, les offres proposées par les trois complexes touristiques (Matarès, CET et Corne d'Or) sont nettement compétitives en matière rapport qualité/prix. En somme, à Tipasa, les formules pour passer ses vacances en bord de mer sont variées et ne manquent pas, pour peu que les moyens financiers le permettent.