Après avoir saisi les ministères de la Justice et de l'Intérieur pour défendre leur position sur « l'illégalité » de la session du comité central (CC) du FLN, tenue jeudi à l'hôtel El Aurassi, le coordinateur du FLN, Abderahmane Belayat et son groupe ont intenté une action en justice « pour annuler les résultats de cette réunion ». « Nous avons saisi la justice pour l'annulation de cette session que nous considérons illégale », nous a affirmé, hier, Mohamed Bourzam, membre du comité central et contestataire de la session du comité central qui a vu le plébiscite d'Amar Saïdani à la tête du parti. Des arguments sont avancés par ce groupe. « Nous avons obtenu une décision d'annulation de cette rencontre par la plus haute instance judiciaire du pays à savoir le Conseil d'Etat. C'est une décision définitive et surtout exécutoire qui n'a été respectée. C'est un document qui nous donne le droit de défendre les intérêts du parti et de militer pour l'invalidité de cette session soutenue par des gens qui n'ont rien à voir avec le parti », a-t-il dit. Il insiste pour affirmer que le groupe d'Ahmed Boumehdi n'a pas obtenu l'autorisation de l'administration pour la tenue de cette rencontre. « Tout cela fait que la session est illégale », a-t-il signalé. Selon lui, « c'est aux institutions de l'Etat et à la justice de faire leur travail » car dans ce cas de figure, « les militants et les cadres du parti ne peuvent pas aller outrepasser la loi ». Le nouveau secrétaire général du FLN Amar Saïdani devrait se rendre, aujourd'hui, au siège du parti à Hydra. Le groupe de Belayat, qui occupe encore l'enceinte du parti, ne compte pas lui barrer la route. La nouvelle composition du bureau politique sera certainement le premier chantier sur lequel va se pencher Amar Saïdani. On annonce que les noms choisis par le nouveau SG seront connus dans une quinzaine de jours en attendant la prochaine réunion du comité central pour la validation de ces membres.