Le CC du FLN à tenu finalement sa réunion à l'hôtel Aurassi. Comme prévu, Amar Saïdani est entré par la grande porte. Le CC du FLN à tenu finalement sa réunion à l'hôtel Aurassi. Comme prévu, Amar Saïdani est entré par la grande porte. Il a été plébiscité secrétaire général du FLN. Un coup de pouce lui a été nécessaire. Une décision administrative autorisant la tenue de la réunion du CC a été annulée par un arrêt du Conseil d'Etat. L'arrêt lui, a été invalidé par une décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs. C'est dire que la bataille pour le poste de SG du FLN est truffée d'embûches. Des rebondissements, il y en aura sans doute dans les prochains jours. Le FLN, plus divisé que jamais est plus proche de l'implosion que de la réconciliation dans ses rangs. Le FLN a un nouveau secrétaire général L'ancien président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Amar Saïdani a été plébiscité à main levée, nouveau secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) lors des travaux de la session du comité central du parti, tenue, jeudi à l'hôtel Aurassi à Alger. Il était le seul candidat à ce poste resté vacant depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem en janvier dernier. La cause était déjà entendue depuis quelques jours. Amar Saïdani sera le patron du FLN le 29 juin au soir, ne cessaient de clamer ses fervents partisans à commencer par le président de la 6e session, tenue en janvier dernier. La session est restée ouverte, faute d'avoir trouvé un successeur consensuel à Abdelaziz Belkhadem, ex-SG du parti. Lors de cette session, le successeur de Belkhadem n'a pas été « élu » ou « désigné » par l'instance du parti réuni à l'hôtel Riadh (Sidi-Fredj-Alger). Le réunion du CC a été longue à se dessiner. Des rebondissements inattendus ont émaillé la journée de mercredi dernier. La réunion se tiendra-t-elle à l'hôtel Aurassi ou à l'hôtel Riadh. Des informations contradictoires circulaient. Une bataille juridico-administrative entre les deux clans du FLN Le groupe de Ahmed Boumehdi détenait une autorisation du ministère de l'Intérieur pour organiser la réunion du CC à l'hôtel Aurassi. Le coordonnateur du bureau politique (BP) du FLN, Abderrahmane Belayat, lui, de son côté, détenait la décision du Conseil d'Etat annulant l'autorisation accordée au groupe de Boumehdi pour l'organisation de la réunion du comité central. Imbroglio administrative et juridique ! On discutait sur la « forme » et « le fond » de l'affaire. Qui avait raison ? Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs auquel s'est adressé le groupe de Boumehdi qui avait introduit un recours en référé ou le Conseil d'Etat qui a donné raison, le mercredi au soir au Coordinateur national du FLN, Abderrahmane Belayat. Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) qui a autorisé la reprise des travaux de la 6e session du comité central a expliqué que « le recours introduit pour l'annulation de la tenue de la 6e session du CC du parti a été rejeté jeudi car infondé ». Selon lui, les personnes l'ayant introduit pour l'annulation de la réunion du CC ne sont pas qualifiées pour intenter une telle action en justice. Toujours est-il que cette session bien particulière s'est tenue. Les travaux se sont déroulés en présence de 270 membres du comité central, dont 13 par procuration, sur les 340 membres que compte cette instance. Amar Saïdani a été le seul candidat au poste de secrétaire général, les deux autres, Mustapha Mazouzi et Saïd Bouhadja, s'étant retirés en invoquant la préservation de « l'intérêt suprême du pays et du parti ». Dans la salle de réunion de l'hôtel Aurassi, l'ambiance n'était pas tout à fait rose. Les seconds couteaux du CC remplissaient bien la salle. Les ténors du parti, étaient eux, aux abonnés absents. Il n'y avait que Tayeb Louh, Rachid Benaïssa, Moussa Benhamadi. Djamel Ould Abbès était lui aussi, présent. D'ailleurs, il n'a pas hésité à livrer ses impressions à la presse, au contraire de ses anciens collègues qui sont restés assez discrets. Djamel Ould Abbès estime que le FLN « a perdu 7 mois » et se place dans la perspective des élections présidentielles d'avril de 2014. Moussa Benhamadi, lui ne cessait d'interroger sur le nombre de ses collègues du gouvernement présent dans la salle ? Les Amar Tou, Rachid Harrouabia, Abdelaziz Ziari et autres poids lourds du FLN étaient « bons absents », lors de cette réunion dont on sentait que « l'atmosphère était lourde », selon l'un des membres du CC. Le nouveau Sg du FLN, Amar Saïdani a dû sans doute sentir la lourdeur de cette ambiance, préoccupé certainement par le nombre élevé des absents qui lui conteste vigoureusement son « plébiscite » à la tête du vieux parti. Et pour cause. A l'issue de son plébiscite, il s'est engagé « à unifier et resserrer » les rangs du FLN. « Je m'engage à œuvrer à unifier les rangs du parti et à instaurer la réconciliation entre les militants que j'invite à s'éloigner de tout ce qui peut contribuer à semer la discorde et la division », a-t-il affirmé. Le FLN « est appelé plus que jamais à contribuer au développement et à la stabilité du pays ainsi qu'à la préservation des institutions de l'Etat », a-t-il encore ajouté. Sûrement qu'il a anticipé les déclarations de Abderrahmane Belayat, le coordonnateur du Bureau politique (BP) du parti du Front de libération nationale (FLN), faites au moment où le CC se réunissait qualifiant d'« illégale » la réunion du Comité central (CC) qui se tient à l'hôtel El-Aurassi (Alger). « Le Conseil d'Etat a annulé l'autorisation accordée au groupe de Boumehdi pour l'organisation de cette réunion, d'où son caractère illégal », a précisé M. Belayat lors d'une conférence de presse au siège du parti, qualifiant d'« illégitimes » les résultats qui en découleront, annonçant que le Bureau politique prépare la tenue de la réunion du Comité central. Bouteflika interpellé pour arbitrer Pour Belayat, seul le coordonnateur du bureau politique est « habilité » à convoquer une réunion extraordinaire pour l'élection d'un nouveau secrétaire général du parti conformément à l'article 9 de son règlement intérieur. Un bureau qui risque de voir sa composition totalement chamboulé, si l'on croit Amar Saïdani, le nouveau patron du FLN. « Le Comité central tiendra, dans un délai maximum d'un mois, une réunion extraordinaire pour désigner le nouveau bureau politique. On veut donner à la base et aux militants le temps nécessaire pour se consulter avant d'arrêter une liste finale des membres du bureau politique », a assuré M. Saâdani qui a prononcé la fin des travaux de la session du comité central. Pour autant, Abderrahmane Belayat a fait part au ministère de l'Intérieur de son rejet des résultats de la session du comité central du parti de ce jeudi 29 août. Dans une lettre rendue publique par la direction du parti, Belayat souligne : « Nous vous assurons notre opposition aux résultats de la réunion de cette session », invoquant pour cela l'article 9 du règlement intérieur du CC et de l'article 158 des statuts du parti. Selon lui, il est le seul habilité à convoquer une session du Comité central. M. Belayat a rappelé aussi la décision du Conseil d'Etat rendue publique annulant l'autorisation obtenue par le groupe de Boumahdi pour la tenue d'une réunion du Comité central. Des membres du CC opposés à la réunion de l'Aurassi appellent par ailleurs les institutions de l'Etat concernées à annuler « ce qui s'est passé à l'Aurassi, contre la loi, la justice et le FLN ». Qualifiant l'organisation de la réunion au détriment d'une décision du Conseil de l'Etat d'« étrange » et de « dangereuse », les contestataires, appellent aussi le président Abdelaziz Bouteflika qui est également président d'honneur du parti à intervenir pour « corriger la situation ». Ils appellent également les militants à refuser l'imposition « du fait accompli » et de rester « éveillés » et « mobilisés » pour protéger l'Etat de droit. Le feuilleton d'été « FLN » continue. Amar Saïdani et son groupe s'attendent à une « dure » bataille pour les prochains jours. Le groupe de Abderrahmane Belayat se prépare pour livrer une ultime bataille. Les « perdants» risquent gros en termes de « dividendes » pour la poursuite de leurs carrières politiques. Il a été plébiscité secrétaire général du FLN. Un coup de pouce lui a été nécessaire. Une décision administrative autorisant la tenue de la réunion du CC a été annulée par un arrêt du Conseil d'Etat. L'arrêt lui, a été invalidé par une décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs. C'est dire que la bataille pour le poste de SG du FLN est truffée d'embûches. Des rebondissements, il y en aura sans doute dans les prochains jours. Le FLN, plus divisé que jamais est plus proche de l'implosion que de la réconciliation dans ses rangs. Le FLN a un nouveau secrétaire général L'ancien président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Amar Saïdani a été plébiscité à main levée, nouveau secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) lors des travaux de la session du comité central du parti, tenue, jeudi à l'hôtel Aurassi à Alger. Il était le seul candidat à ce poste resté vacant depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem en janvier dernier. La cause était déjà entendue depuis quelques jours. Amar Saïdani sera le patron du FLN le 29 juin au soir, ne cessaient de clamer ses fervents partisans à commencer par le président de la 6e session, tenue en janvier dernier. La session est restée ouverte, faute d'avoir trouvé un successeur consensuel à Abdelaziz Belkhadem, ex-SG du parti. Lors de cette session, le successeur de Belkhadem n'a pas été « élu » ou « désigné » par l'instance du parti réuni à l'hôtel Riadh (Sidi-Fredj-Alger). Le réunion du CC a été longue à se dessiner. Des rebondissements inattendus ont émaillé la journée de mercredi dernier. La réunion se tiendra-t-elle à l'hôtel Aurassi ou à l'hôtel Riadh. Des informations contradictoires circulaient. Une bataille juridico-administrative entre les deux clans du FLN Le groupe de Ahmed Boumehdi détenait une autorisation du ministère de l'Intérieur pour organiser la réunion du CC à l'hôtel Aurassi. Le coordonnateur du bureau politique (BP) du FLN, Abderrahmane Belayat, lui, de son côté, détenait la décision du Conseil d'Etat annulant l'autorisation accordée au groupe de Boumehdi pour l'organisation de la réunion du comité central. Imbroglio administrative et juridique ! On discutait sur la « forme » et « le fond » de l'affaire. Qui avait raison ? Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs auquel s'est adressé le groupe de Boumehdi qui avait introduit un recours en référé ou le Conseil d'Etat qui a donné raison, le mercredi au soir au Coordinateur national du FLN, Abderrahmane Belayat. Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) qui a autorisé la reprise des travaux de la 6e session du comité central a expliqué que « le recours introduit pour l'annulation de la tenue de la 6e session du CC du parti a été rejeté jeudi car infondé ». Selon lui, les personnes l'ayant introduit pour l'annulation de la réunion du CC ne sont pas qualifiées pour intenter une telle action en justice. Toujours est-il que cette session bien particulière s'est tenue. Les travaux se sont déroulés en présence de 270 membres du comité central, dont 13 par procuration, sur les 340 membres que compte cette instance. Amar Saïdani a été le seul candidat au poste de secrétaire général, les deux autres, Mustapha Mazouzi et Saïd Bouhadja, s'étant retirés en invoquant la préservation de « l'intérêt suprême du pays et du parti ». Dans la salle de réunion de l'hôtel Aurassi, l'ambiance n'était pas tout à fait rose. Les seconds couteaux du CC remplissaient bien la salle. Les ténors du parti, étaient eux, aux abonnés absents. Il n'y avait que Tayeb Louh, Rachid Benaïssa, Moussa Benhamadi. Djamel Ould Abbès était lui aussi, présent. D'ailleurs, il n'a pas hésité à livrer ses impressions à la presse, au contraire de ses anciens collègues qui sont restés assez discrets. Djamel Ould Abbès estime que le FLN « a perdu 7 mois » et se place dans la perspective des élections présidentielles d'avril de 2014. Moussa Benhamadi, lui ne cessait d'interroger sur le nombre de ses collègues du gouvernement présent dans la salle ? Les Amar Tou, Rachid Harrouabia, Abdelaziz Ziari et autres poids lourds du FLN étaient « bons absents », lors de cette réunion dont on sentait que « l'atmosphère était lourde », selon l'un des membres du CC. Le nouveau Sg du FLN, Amar Saïdani a dû sans doute sentir la lourdeur de cette ambiance, préoccupé certainement par le nombre élevé des absents qui lui conteste vigoureusement son « plébiscite » à la tête du vieux parti. Et pour cause. A l'issue de son plébiscite, il s'est engagé « à unifier et resserrer » les rangs du FLN. « Je m'engage à œuvrer à unifier les rangs du parti et à instaurer la réconciliation entre les militants que j'invite à s'éloigner de tout ce qui peut contribuer à semer la discorde et la division », a-t-il affirmé. Le FLN « est appelé plus que jamais à contribuer au développement et à la stabilité du pays ainsi qu'à la préservation des institutions de l'Etat », a-t-il encore ajouté. Sûrement qu'il a anticipé les déclarations de Abderrahmane Belayat, le coordonnateur du Bureau politique (BP) du parti du Front de libération nationale (FLN), faites au moment où le CC se réunissait qualifiant d'« illégale » la réunion du Comité central (CC) qui se tient à l'hôtel El-Aurassi (Alger). « Le Conseil d'Etat a annulé l'autorisation accordée au groupe de Boumehdi pour l'organisation de cette réunion, d'où son caractère illégal », a précisé M. Belayat lors d'une conférence de presse au siège du parti, qualifiant d'« illégitimes » les résultats qui en découleront, annonçant que le Bureau politique prépare la tenue de la réunion du Comité central. Bouteflika interpellé pour arbitrer Pour Belayat, seul le coordonnateur du bureau politique est « habilité » à convoquer une réunion extraordinaire pour l'élection d'un nouveau secrétaire général du parti conformément à l'article 9 de son règlement intérieur. Un bureau qui risque de voir sa composition totalement chamboulé, si l'on croit Amar Saïdani, le nouveau patron du FLN. « Le Comité central tiendra, dans un délai maximum d'un mois, une réunion extraordinaire pour désigner le nouveau bureau politique. On veut donner à la base et aux militants le temps nécessaire pour se consulter avant d'arrêter une liste finale des membres du bureau politique », a assuré M. Saâdani qui a prononcé la fin des travaux de la session du comité central. Pour autant, Abderrahmane Belayat a fait part au ministère de l'Intérieur de son rejet des résultats de la session du comité central du parti de ce jeudi 29 août. Dans une lettre rendue publique par la direction du parti, Belayat souligne : « Nous vous assurons notre opposition aux résultats de la réunion de cette session », invoquant pour cela l'article 9 du règlement intérieur du CC et de l'article 158 des statuts du parti. Selon lui, il est le seul habilité à convoquer une session du Comité central. M. Belayat a rappelé aussi la décision du Conseil d'Etat rendue publique annulant l'autorisation obtenue par le groupe de Boumahdi pour la tenue d'une réunion du Comité central. Des membres du CC opposés à la réunion de l'Aurassi appellent par ailleurs les institutions de l'Etat concernées à annuler « ce qui s'est passé à l'Aurassi, contre la loi, la justice et le FLN ». Qualifiant l'organisation de la réunion au détriment d'une décision du Conseil de l'Etat d'« étrange » et de « dangereuse », les contestataires, appellent aussi le président Abdelaziz Bouteflika qui est également président d'honneur du parti à intervenir pour « corriger la situation ». Ils appellent également les militants à refuser l'imposition « du fait accompli » et de rester « éveillés » et « mobilisés » pour protéger l'Etat de droit. Le feuilleton d'été « FLN » continue. Amar Saïdani et son groupe s'attendent à une « dure » bataille pour les prochains jours. Le groupe de Abderrahmane Belayat se prépare pour livrer une ultime bataille. Les « perdants» risquent gros en termes de « dividendes » pour la poursuite de leurs carrières politiques.