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Hollande passera-t-il le cap parlementaire ?
Publié dans Horizons le 02 - 09 - 2013


Le scénario syrien à rebondissement a mis dans l'embarras le président français, François Hollande, désarçonné par le désaveu infligé au Premier ministre britannique et suspendu au tempo américain.Partisan farouche d'une intervention rapide, Hollande se voit contraint de revoir sa copie indexée sur le choix d'Obama de s'en remettre à la décision souveraine du Congrès appelé à débattre, le 9 septembre, du cas syrien. Mais, la grande solitude de Hollande, taraudé par une opposition sur le qui-vive, traduit le désarroi certain d'un homme « pris dans le tourbillon d'événements incontrôlés » et « piégé sur le front interne et bien isolé sur le front extérieur », comme le relève l'éditorialiste du Figaro, Pierre Rousselin. La presse française fait chorus contre le chef de l'Etat qui « peine à justifier la guerre » (Libération) et semble « résolu à décider contre une énorme majorité de Français et à se passer de l'assentiment de la représentation nationale » (La Croix). Dans cette « position à contre emploi », estime Cécile Corduret, dans les colonnes du journal économique Les Echos, tout le paradoxe français réside dans le refus du vote parlementaire lorsque tous les alliés occidentaux l'exigent. L'Etat des lieux fait désordre dans la classe politique incitant le leader de l'UDI (Union des démocrates indépendants), Jean Louis Borloo, et les communistes à demander le vote parlementaire, et le patron de l'UMP à prendre ses distances, après l'avoir soutenu, avec Hollande brocardé dans son propre camp. La présidente PS de la commission de la défense de l'Assemblée, Patricia Adam, s'est déclarée favorable à la proposition de l'opposition. Mais, dans cette bataille politique, la dénonciation par le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, de « l'esprit munichois » a soulevé le courroux de la droite et particulièrement irrité le président socialiste de l'Assemblée, Claude Bartolone, affirmant regretter de tels propos. L'Elysée, confiant à Matignon le soin de faire le tour de table avec les présidents de commission et les chefs des groupes des deux chambres pour initier un débat sans vote, demain, suivra-t-il en définitive « l'exemple d'Obama » ? Pour la députée socialiste du Finistère, présidente de la commission de défense de l'Assemblée, citée par Ouest-France, « la France ne va pas s'engager toute seule. Le Livre blanc de la défense le dit clairement. Si le Congrés américain s'oppose à l'intervention, la France n'ira pas ». La présidente de la commission des affaires étrangères n'en pense pas moins. « La France ne peut pas intervenir seule », a-t-elle déclaré. Sous une pression grandissante, Hollande s'appuie sur des preuves permettant de « bien identifier » la responsabilité du régime syrien. Mais, la thèse de la culpabilité de Bachar al Assad, qui mobilise l'administration Obama, s'affairant au lobbying de tous les instants avec les membres des deux chambres pour convaincre le Congrès, a été rejetée encore une fois par la Russie « absolument pas » convaincue par les « informations » montrant « quelques images où il n'y a rien de concret : ni cartes géographiques ni noms » et où « il y a là de nombreuses incohérences, beaucoup de doutes ». « Et quand on demande davantage de détails, ils disent que tout est secret et qu'ils ne peuvent pas le montrer », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sérieusement inquiet sur l'avenir de « Genève 2 » compromis par les menaces d'intervention. Dans le camp des alliés de Damas, la « solution politique » est privilégiée par la Chine « vivement préoccupée » par l'éventualité d'« actions militaires » et l'Iran prête à aider à une solution « pacifique ». Même si, pour le moment, le scénario du pire est écarté, la Syrie reste mobilisée pour résister à toute attaque. Le long de la côte syrienne, un navire de reconnaissance et de surveillance électronique, le SSV-201, a été dépêché par la Russie. Mission : « obtenir le maximum d'informations dans les intérêts de la sécurité de la Russie, analyser méticuleusement les tactiques utilisées par les participants à un possible conflit, et tirer les conclusions sur les perspectives à venir ». Depuis le début de la crise, Moscou maintient une présence constante de plusieurs navires de guerre qui effectuent des rotations.

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