Pour participer à la joie des retrouvailles entre les enfants et les enseignants, la Direction de l'éducation de la région centre a choisi l'école primaire Akli-Rahem pour superviser la rentrée scolaire. Située à Garidi 2, cette école de 18 classes, nichée au milieu d'un ensemble de maisons, est dotée de tous les équipements pédagogiques. Le directeur de l'éducation de la wilaya d'Alger, Slimane Mesbah, et l'inspecteur de la circonscription, étaient, hier, sur les lieux, au milieu des nombreux parents d'élèves. Ces derniers ont tenu à accompagner leurs enfants. Les enfants ont été accueillis avec des bonbons. L'émotion était forte en retrouvant les petits camarades, les enseignants et surtout les bancs de l'école. Bien habillés, le tablier flambant neuf, le cartable bien ajusté au dos, ils ont entonné l'hymne national avant de rejoindre les classes. Asma, pas plus haute que trois pommes, écrase une larme. Elle veut être médecin plus tard. Khaled et son jumeau Nassim s'intéressent à l'aéronautique malgré leur jeune âge. Ils étrennent cette année le palier du préscolaire. Les parents qui les suivent des yeux depuis le grand portail ne cessent de leur faire des signes d'encouragement. Dans une classe de cinquième année, les élèves inaugurent leur premier cours sur l'utilisation des technologies de la communication et de l'information dans l'enseignement. La maîtresse n'a eu aucun mal à leur expliquer les différents composants de l'ordinateur puisque les enfants sont déjà au fait de pas mal de connaissances. Internet, l'unité centrale, la souris, le clavier, etc, sont des objets banals pour ces bambins. C'est la génération.com ou génération.dz, qui utilise parfaitement les outils de communication « high tech » comme des jouets. Bientôt, le tableau, la craie ainsi que la brosse ne seront plus que de vagues souvenirs. La nouveauté introduite cette année dans cette école consiste en les casiers mis à la disposition des enfants. Le but est d'alléger le cartable, trop lourd et décrié tant par les médecins que par les parents d'élèves. Ainsi, chaque enfant doit laisser dans son casier, fixé au fond de la classe, les livres et les cahiers dont il n'a pas besoin. Cette nouvelle disposition a été financée par les APC et la Direction de l'éducation. Elle a été accueillie favorablement par l'association des parents d'élèves, présidée par Mustapha Chérifi. Ce dernier a soulevé l'absence de CEM à Garidi 2. Les enfants, qui terminent leur cursus primaire et qui doivent rejoindre le CEM Abdelmalek- Temam, le plus proche, sont obligés de traverser deux autoroutes. Pour les parents, c'est un danger en l'absence de passerelles et vu le nombre d'accidents de la route enregistrés chaque jour. Concernant le livre scolaire, c'est la satisfaction totale des parents puisque ces manuels sont remis gratuitement aux enfants du préscolaire et de la première année.