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En attendant la mise en place des casiers, affaires scolaires et manuels pèsent sur le dos des élèves Le poids des cartables continue d'inquiéter les parents
Photo : Riad De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Les réformes engagées dans le secteur de l'éducation depuis des années ont eu des effets beaucoup plus sur le contenu de l'enseignement. Les programmes qui ont été revus à plusieurs reprises se sont répercutés négativement sur la qualité de l'enseignement et ont engendré un mécontentement chez une grande partie des enseignants et des parents d'élèves, qui peinent à aider leurs enfants dans la compréhension des cours difficiles à assimiler. En plus de cela, le nombre des matières enseignées cause également des difficultés pour la plupart des niveaux d'enseignement. Il est difficile pour les élèves de préparer leur cours à l'avance. Comme il est aussi insupportable pour eux de transporter quotidiennement dans leur cartable des kilos de livres et de cahiers. Les parents d'élèves à Aïn Defla ne cessent de dénoncer la pénibilité de leurs enfants à porter leurs cartables du fait de leur lourde charge, faisant peser des risques sur leur santé. D'où le choix des cartables à roues. Pour remédier à cette situation, la tutelle s'était engagée à mettre en place des casiers scolaires pour soulager les élèves de leurs cartables trop lourds, mais pour l'instant, rien n'a été fait et la majorité des élèves continuent de souffrir de douleurs provoquées par le poids des cartables. Par ailleurs, au chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, l'état de dégradation de certains établissements scolaires n'est pas sans conséquences sur la santé des élèves mais aussi celle des personnels. Pour revenir à la question des casiers, la typologie des établissements scolaires n'est pas, dit-on, en mesure de les recevoir. Pour ce faire, des aménagements sont nécessaires. En outre, la tutelle doit laisser plus de prérogatives aux concepteurs de plans architecturaux et se passer des types d'établissements prédéfinis qu'elle maintient dans son organigramme puisque cela risque d'avoir des conséquences sur l'occupation des sols et n'accorde pas une grande flexibilité dans la réalisation. Le cas de la reconstruction du CEM Ibn Sina au chef-lieu de wilaya est un exemple de typologie maintenue par la tutelle. Cependant, cette typologie a donné naissance à un nouvel établissement plus exigu que celui qui existait au point où l'année dernière, pour manque de salles, des classes ont été transférées dans une école primaire située à plus d'une centaine de mètres. Selon un architecte interrogé au sujet des casiers, il est nécessaire de les introduire dorénavant dans le programme des nouveaux établissements. Concernant les structures actuelles, notre interlocuteur dira qu'il est possible de mettre en place ces casiers mais cela dépendra de l'architecture de chaque établissement et exigera une étude au cas par cas. Par ailleurs, Toufik, un médecin, trouve qu'il est temps de trouver une solution à ces cartables qui pèsent beaucoup et qui constituent un danger pour la santé des enfants. Pour lui, il va sans dire que le dos de ces élèves risque des déformations, d'où l'urgence de trouver une solution.