64 affaires de délinquance liée aux technologies de l'information et de la communication, impliquant des mineurs ont été traitées cette année par les services de lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté nationale, a indiqué, hier, un communiqué de cette institution. « 59 filles et 14 garçons ont été victimes de ces actes criminels », a précisé la DGSN, citant des exemples de ces actes comme l'« attentat à la pudeur, l'incitation de mineurs à la débauche, le détournement de mineurs et les atteintes à l'intimité de la vie privée ». Les enquêtes menées dans ce contexte sont souvent diligentées par les brigades spécialisées de la protection de l'enfance relevant des services de la police judiciaire, avec l'assistance des sections de lutte contre la cybercriminalité et l'appui des départements de preuves numériques relevant des laboratoires de la police scientifique et technique. « Ces services ont effectué pour les seules années 2012 et 2013, 18 expertises criminalistiques, portant sur l'analyse de deux ordinateurs, sept PC portables, dix téléphones portables, neuf cartes mémoires et divers autres supports numériques ».