Né à Beyrouth en 1964, Fouad Alaywan obtient un bac C à Toulouse en 1984 puis un BFA Montana à la State University USA Film Division en 1992. Il est producteur et réalisateur de documentaires pour Future TV à Beyrouth et aussi pour la chaîne Al Jazeera. Il a également réalisé plusieurs courts métrages en 35 mm dont « Le Vent de Beyrouth » (2002) (compétition Montpellier en 2003 et 2006). Il a, à son actif, trois films, à savoir « A plus », « Années de plomb » et $ « Asfouri ». Il est l'exception. Fouad Alaywan, passionné de l'art en général et du cinéma en particulier, a choisi de se lancer dans une longue carrière. Mais que l'on ne s'y trompe pas, Fouad Alaywan revendique pleinement le titre de réalisateur scénariste, il l'assume bien, vu qu'il active dans plusieurs registres cinématographiques et maîtrise parfaitement ses techniques. Ce réalisateur fait montre d'une dextérité étonnante. Encouragé par son entourage, Fouad Alaywan a mis toutes ses capacités pour satisfaire son public. « J'aime le cinéma. J'aime aussi mon public, et réaliser des films et écrire des scénarios sont les deux raisons pour lesquelles j'ai décidé de me lancer dans cette aventure », dit-il, avec un sourire en coin qui en dit long sur sa détermination. Conscient de la difficulté de s'imposer dans le monde du cinéma, Fouad Alaywan, qui aspire atteindre la cime des honneurs, affiche sa volonté d'aller jusqu'au bout de son rêve et d'inscrire son nom parmi les célèbres cinéastes. Surfant sur le registre de ses hobbies, il évoque les moments d'évasion quand son agenda le lui permet comme la pratique du sport, les voyages, des moments qu'il dit partager et savourer avec des amis pour « décompresser » d'un quotidien pas très facile à gérer pour un homme de cinéma conscient du poids des responsabilités dont il a la charge.