Le CSA/MCA est dans la tourmente. Cette structure est confrontée à de nombreuses difficultés dont notamment le risque de perdre le siège de Cheraga si le CSA ne respecte pas la décision de la justice de régler les dus de l'ancien joueur Hamadou qui s'élèvent à quelque 470 millions de centimes. Le CSA devra régler ce problème avant le 21 octobre sous peine de la mise aux enchères de la villa de Cheraga. C'est pourquoi le président du CSA/MCA, Amar Brahmia, a décidé de rompre le silence en animant une conférence de presse, hier, au siège de Cheraga. En guise de réaction, Brahmia annonce que le CSA va entamer les procédures nécessaires en vue d'enlever à la SSPA/Le Doyen le sigle Mouloudia Club Alger. « Nous, membres du CSA/MCA, avons décidé de convoquer une assemblée générale extraordinaire le 26 octobre prochain en vue de soumettre pour approbation une proposition d'enlever le sigle MCA de la société par actions », révèle le conférencier, non sans mettre en relief son droit de gérer les affaires courantes de la section football. « En principe, le CSA a un droit de regard sur la gestion de la section football. Nous sommes actionnaires et le signe nous appartient. D'où notre droit de participation dans la gestion de la section ». Le premier responsable du CSA n'y va pas de main morte également pour accuser la SSPA de lui mettre les bâtons dans les roues avec l'unique objectif de déposséder sa structure de la villa de Cheraga. « Le CSA accuse des dettes de 8 milliards de centimes dont une partie réclamée par le joueur Hamadou qui a obtenu gain de cause au niveau de la justice. Si nous ne le payons pas avant le 21 octobre, la villa sera mise aux enchères. Nous nous battrons pour grader notre siège. Le joueur s'est montré compréhensif avec nous quand nous avons discuté dernièrement avec lui. Mais le CSA comptabilise d'autres dettes. J'ai pris attache avec le P-DG de la Sonatrach, Zerguine, pour tenter de trouver une solution à ce problème. Il m'a dit qu'il ne pouvait rien, car j'ai 126 sections à gérer. J'ai alors saisi le DG de la SSPA/Le Doyen, Boumella, qui m'envoie, pour sa part, à la Sonatrach », souligne encore Amar Brahmia. A une question de savoir si la SSPA a le droit de réclamer l'obtention de la villa de Cheraga, Brahmia dira : « Pensez-vous qu'un propriétaire d'un bien procède à sa location ? L'ancien dirigeant Omar Ghrib a loué la villa de la SSPA pendant trois ans ». Et de trancher : « La villa revient de droit au CSA et nous ne la lâcherons pas ».